• Une petite valse pour un Fabuleux Destin ?...



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    Monsieur Nicolas SARKOZY
    Président  de la République Française
    Palais de l’Elysée
    rue du faubourg Saint Honoré
    75008 PARIS

     

     


    Lava, le 15 décembre 2008

     

     


    Monsieur le Président de la République,



    Permettez-moi de vous exposer mon sentiment d’injustice ressenti à la suite d’un événement tragique qui a frappé une centaine de chats vivants sur une propriété privée de plusieurs hectares en pleine campagne sous la protection de bénévoles, sise sur la commune de (informations ôtées sur le blog par mesure de sécurité) en Corse.


    Je me permets de vous écrire es qualité de présidente de l’association Les Chats du Maquis. A ce titre, j’effectue parallèlement des permanences à titre de bénévole.


    Je participe activement à la protection de ces félins protégés par la loi de 1999. J’assure des recherches de fonds financiers (dons) pour la nourriture et les soins. J’ai obtenu le soutien de fondations et associations nationales pour recevoir des bons à des tarifs très intéressants pour les stérilisations et également quelques soins (Fondation Brigitte Bardot, 30 Millions d’Amis et la SPA).


    Il s’avère que le vendredi 10 octobre 2008 à 17 heures un individu a pénétré dans la propriété privée où les chats vivent dans des haras aménagés spécialement pour eux, et, muni d’une arme à feu a tiré sur les chats !


    A cette heure là aucune bénévole n’était présente, et nous pouvons, d’une certaine manière, nous en réjouir car il est possible de se demander si le forcené aurait fait le distinguo... La bénévole de permanence est arrivée une demi-heure plus tard seulement.
     

    Sept chats ont été tués : soit sur le coup, soit après des soins chez notre vétérinaire, soit ont été trouvés agonisants dans les environs le lendemain ou les jours suivants.


    Deux blessés ont survécu mais ont été amputés, chacun, d’une patte.


    Plus d’une vingtaine de chats ont trouvés la mort dans cette tuerie.


    Si ce drame peut prêter à sourire au regard de la crise grave qui frappe notre pays et des malheurs de tout ordre qui en découle, je suis certaine que vous comprendrez ma tristesse et ma révolte, ainsi que celles des bénévoles qui donnent de leur temps pour tenter d’offrir quelque aide et réconfort aux chats sans famille.


    L’association Les Chats du Maquis dispose d’un blog (dont le lien figure dans l’en-tête).

    Un article a été publié suite à ce drame, intitulé « BESTIALITE ». A ce jour, 95 messages de soutien ont été postés.


    Notre action vise essentiellement à faire en sorte de stériliser ces félins pour éviter leur propagation ; félins qui ont leur place et leur utilité dans notre environnement ; ne l’oublions pas.


    Une plainte a été déposée à la Gendarmerie Nationale de / le / n°/ (informations ôtées sur le blog par mesure de sécurité).


    Je suis soutenue dans ces démarches par (informations ôtées sur le blog par mesure de sécurité). 


    Renseignements pris, l’enquête serait terminée alors que tous les occupants des maisons alentours n’ont pas été auditionnés !


    Des premières constatations, et des indices relevés [douilles et balle dans le corps d’un chat] il ressort que l’arme utilisée serait une 22 long rifle.


    A ce jour, aucun élément ne me permet de penser que tout a été mis en œuvre pour retrouver un homme qui a perdu ce jour-là tout contrôle et s’est cru autorisé à pénétrer dans une propriété privée et à tirer sur des animaux innocents, sans défense et protégés par la loi.


    Je me refuse d’admettre que cet acte de cruauté gratuite puisse être banalisé.


    C’est une attitude ignoble qui doit être punie.


    Ces animaux n’ont jamais causé de problèmes, et le voisinage très éloigné ne s’est jamais plaint de quelque désordre que ce soit !


    Je me permets de solliciter votre bienveillance afin d’appuyer vivement et fermement ma demande d’investigations de la part de la Police pour que cet individu soit identifié et fasse l’objet d’un procès.


    Je vous remercie par avance de l’attention que vous voudrez bien porter à la présente requête.


    Dans l’attente de vous lire,


    Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de ma plus haute considération.

     

     

           la présidente

     

     

           
           la webmaster du blog

     

     

     

     "N'OUBLIEZ JAMAIS"





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    L’enfance, chez le chat, ne dure que quelques mois puisqu’en moins d’un an le chaton atteint la maturité.

    Quiconque aime les chats chérit particulièrement la présence d’une portée de chatons que l’on ne se lasse jamais d’observer.

    Emouvants dans leur maladresse vite oubliée, puis agiles, vifs, malicieux, sans cesse affamés, curieux de nouvelles expériences, les chatons apprennent très rapidement auprès de leur mère comment faire leur toilette et chasser.

    Le sommeil et la tétée occupent une bonne part de leurs journées.

    Puis vient le temps des jeux, spectacle cocasse pour nous, éducatif pour ces futurs prédateurs qui sauront ainsi se défendre et se nourrir.

    C’est entre la deuxième et la septième semaine de vie que le chaton se trouve dans la phase de socialisation : il est primordial qu’il soit alors mis en contact avec l’homme et manipulé, avec douceur, par diverses personnes, sous peine de rester sauvage et difficile à domestiquer.


    Ce que le chaton apprend à cette période reste gravé dans sa mémoire.


    Il ne faut pas séparer le chaton de la fratrie et de sa mère avant au moins l’âge de deux mois. L’idéal étant trois mois. Malheureusement la législation pose un mois et demi pour qu’un chaton soit adopté ou vendu.

    Sauf cas de force majeure, n'achetez pas de chatons, ou chiots, en animalerie. Ils ont été séparés à l'âge "légal" de leur famille à quatre pattes, c'est à dire un mois et demi. Je suis certaine que vous avez déjà vu, dans de grandes cages en verre, dans ces lieux de profit, de toutes petites boules de poils recroquevillées, l'air hagar, se demandant ce qu'ils font là, avec encore le goût du lait maternel aux lèvres. Pour éviter des frais supplémentaires, les éleveurs peu scrupuleux, s'en séparent trop rapidement. Ils sont de toutes façons couverts par la législation en vigueur.


    Le chaton est à peine sevré (les mâchoires doivent être garnies d'un jeu complet de petites dents pointues et blanches ; si les dents de lait commencent seulement à pointer, le chat n'est pas encore sevré) et surtout maman-chatte n’a pas fini son éducation. Le chaton rejoindra son nouveau foyer sans qu’il ait eu le temps d’acquérir tout l’enseignement nécessaire à son bien-être et à son équilibre. D’ailleurs les éleveurs sérieux ne vendent pas de chatons avant trois mois révolu. En outre, le sevrage qui n’a pas été fait correctement peut entraîner des troubles digestifs...

    Les amours des chattes durant plusieurs jours à chaque chaleur, une chatte peut être fécondée par deux chats... et donner naissance, à plusieurs jours d'intervalle, à deux portées !

    Si vous trouvez un chaton abandonné (assurez-vous qu'il le soit vraiment) dans la nature, vous pouvez prendre le relais et jouer les mamans de substitution en le nourissant de lait  maternisé pour chaton que l'on achète en pharmacie, dilué dans de l'eau tiède que l'on donnera au biberon.


    *photos du net*



    Rose

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