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     La conscience de soi, la coopération, le sens de la morale… Voilà, pense-t-on souvent, ce qui nous rend humains...

     

     

    Sauf que, à renfort d’études, l’éthologie, la biologie et les neurosciences bousculent chaque jour un peu plus ces certitudes

     

     

    Frans de Waal fait partie de ceux qui mettent régulièrement en évidence les capacités exceptionnelles des grands primates (sa spécialité), mais pas seulement : corbeaux, félins sauvages ou domestiques, campagnols, poissons, tous les animaux trouvent en ce biologiste un observateur si attentif qu’il ne lui viendrait pas à l’idée de dire que les « bêtes » sont stupides 

     

     

    Dans la tradition de Charles Darwin, qui, il y a quelque cent cinquante ans, affirmait qu’entre l’esprit de l’homme et celui des animaux il n’y a qu’une différence de degré et non d’espèce, Frans de Waal nous intime de cesser de nous croire supérieurs, afin de nous regarder comme nous sommes : 

     

     

     Une espèce animale reliée à toutes les autres

     

     

     De même que nous n’avons pas le monopole de l’empathie ni du sens de la justice…  

     

     

    Le langage humain est hautement symbolique et appris, alors que chez les animaux il consiste en signaux innés. Cependant, l’importance du langage est largement surestimée. On a pu croire qu’il était indispensable à la pensée, à la mémoire, à la programmation…

    Les spécialistes savent désormais que c’est faux. Les animaux peuvent prévoir, ils se souviennent… Le psychologue Jean Piaget, déjà, dans les années 1960, affirmait que la cognition et le langage sont deux choses séparées. Cela est aujourd’hui prouvé, via les animaux

     

     

    Frans de Waal explique l'on a souvent tendance à penser que les animaux ne sont qu’instinct et émotion, tandis que les humains savent se contrôler et réfléchir (la bonne blague !...)

    Sauf qu’il est impossible pour quiconque, animal compris, d’avoir des émotions et de ne pas avoir de contrôle sur elles ! Imaginez un chat qui voit un oiseau dans le jardin : s’il suit immédiatement son instinct, il va foncer droit sur lui, et l’oiseau va s’envoler. Il a donc besoin de réprimer un peu son émotion pour approcher lentement de sa proie, il est même capable de rester caché derrière un buisson pendant des heures, à attendre le moment opportun

     

     

    En conclusion, même si elle défonce des portes ouvertes

    Nous sommes tous totalement connectés au reste de la nature 

     

     

    Dans la bibliothèque des Chats du Maquis :

    Sommes-nous trop « bêtes » pour comprendre l’intelligence des animaux ? de Frans de Waal

     

     

     

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