Suite des aventures de Bibiche &
P'tit Clown
Vous vous souvenez du destin tragique qui aurait dû être réservé à notre duo
?
P'tit Clown a repris du poil de la bête et a fini par combattre sa leucose puisqu'au fil des ans il s'est
"éloigné" de la maison bien qu'il vienne encore manger, jouer dans la pelouse avec ses potes et dormir par les froides soirées d'hiver ou de pluies.
Notre P'tit Clown est resté longtemps très attaché à sa copine Bibiche qu'il ne quittait pour ainsi dire jamais. Ils jouaient et
dormaient ensemble.
A dose homéopathique, Bibiche s'est éloignée de P'tit Clown car celui-ci devenait très entreprenant -ne vous m'éprenez pas sur le terme-
pour acquérir tous les petits bonheurs de sa copine ! Si elle dormait dans un bon panier, il venait lui chiper la place sans ménagement parfois. Si elle jouait avec une petite souris en peluche,
il arrivait pour lui saisir, de plus en plus sans ménagement, idem pour la gamelle, il fallait qu'il se colle à elle pour se servir le premier !
Bibiche s'est lassée et le divorce a été prononcé !
P'tit Clown est très tendre et adore les caresses, je ne comprends pas son éloignement alors qu'aucun chat de la troupe ne l'indispose.
Il fait sa petite vie avec d'autres chats à deux pas de chez nous.
**
En janvier 2000 l'heure a sonné pour la stérilisation de la Demoiselle Bibiche.
Lorsque je l'ai récupérée, on m'annonce qu'on lui a fait la totale car elle avait une belle infection ! Nous rentrons à la maison et là, notre P'tit
Clown a "récupéré" sa copine et ne l'a pas quitté de la nuit. Il l'a tenu bien au chaud collée sur son ventre et coincée entre ses pattes. Je suis témoin puisque son état m'inquiétait et que je
me suis levée plusieurs fois dans la nuit pour la surveiller. Ma Bibiche est restée KO plus de 48 heures !
Elle a repris ses jeux innocents avec P'tit Clown.
Elle est très affectueuse, calme avec les autres chats et reste toujours sur la défensive avec nous bien qu'elle dorme souvent dans le
lit scotchée à nous. Il doit lui rester un fort instinct sauvage malgré sa sociabilisation...
Joëlle