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    L'arrivée de l'hiver manu militari nous invite à rallumer nos fours pour nous réchauffer

    Une recette, aujourd'hui, toute en saveurs et couleurs

    Le Tian aux légumes du soleil est l'accompagnement idéal pour tagliatelles fraîches, riz complet, graine de couscous, par exemple

     

    tian3.jpg

     

    Dans votre panier :

    2 petites aubergines

    3 courgettes

    4 tomates

    2 gousses d'ail

     3 petits oignons

    12 olives (de préférence noires, et dénoyautées)

    huile d'olive vierge

    herbes de Provence

    sel & poivre du moulin

    *la taille des légumes sera choisie en fonction de la taille de votre plat à gratin !

    mais veiller à garder la "proportion" des parts de légumes pour une parfaite osmose et un juste équilibre des saveurs*

     

    Au fond de votre plat à gratin  :

    ° placer l'ail et les oignons hachés finement

    ° rajouter dessus une tomate écrasée et épluchée

    ° saupoudrer d'herbes de Provence

    ° saler, poivrer et mouiller d'huile d'olive ce lit parfumé

     

    Dans un grand saladier :

    Couper en rondelles "régulières" les autres ingrédients : aubergines, courgettes et tomates ; saler, poivrer, parsemer d'herbes de Provence

    Compléter par une bonne cuillère à soupe d'huile d'olive 

    Plonger les mains dans le saladier et mélanger soigneusement, délicatement, le tout ; cette astuce permet que chaque rondelle soit correctement huilée et assaisonnée

    Disposer en alternance les rondelles dans votre plat, debout, bien serrées les unes contre les autres

    Répartisser les olives en les enfonçant légèrement

    Rectifier l'assaisonnement en rajoutant sel, herbes, épices, poivre.

    A ce propos, les légumes principaux étant relativement doux, il est essentiel que ce plat soit relevé (si vous êtes fan de Master Chef vous avez appris comme moi que l'assaisonnement est la politesse des grands chefs...). Il n'y a rien de pire qu'un plat, de légumes notamment, insipide

     

    Enfourner !

    Cuisson environ 1h15/1h30 à 170°. La cuisson douce et lente offre des légumes presque confits et fondants, c'est juste délicieux.

    Cependant vérifier en cours de cuisson que les légumes ne s'assèchent "pas trop" ; en ce cas déposer une feuille d'aluminium sur le plat qui continuera à cuire sans brûler la peau délicate des légumes.

     

     

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    "Dans un bon plat, le sourire est la meilleure épice".
         [Dr Kousmine]

     

     

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    Schumann

     

     

    Les illogismes expliqués du spécisme

     

    "Cherchant à défendre notre pratique et face à la difficulté de réaliser les torts que l'on cause aux animaux, on invente une fausse logique qui permet souvent d'éviter de se remettre en question :

     


    Les animaux se mangent bien entre eux ! :

    Pas tous, beaucoup d'animaux sont herbivores... Mais, en effet, certains animaux en mangent d'autres. Les lions et les mouettes ne savent pas se nourrir autrement. Nous, si

     


    Mais manger de la viande, c'est naturel :

    Ce qui est naturel n'est pas forcément bien. La nature c'est aussi les maladies, les inondations, les incendies... et il ne viendrait à l'idée de personne de renoncer à les combattre sous prétexte que « c'est naturel ».

     

     

    C'est vrai qu'il faudrait mieux traiter les animaux, mais de là à devenir végétarien... :

    Il « suffit » de mieux traiter les animaux ?

    Par exemple, en quoi consisterait l'asphyxie en douceur des tonnes de poissons pêchés ?

    Combien de millions de travailleurs faudrait-il employer à l'élevage et l'abattage pour que les animaux soient traités avec soin ?

    Quelle proportion de la surface du pays devrait être libérée pour leur fournir un espace de vie décent ? (Sachant qu'un milliard d'animaux terrestres sont tués pour la viande chaque année rien qu'en France)

    Imaginons que les Martiens colonisent la Terre et se mettent à nous élever, nous tuer et nous manger. Du moment que nous serions bien traités, serions-nous d'accord ?

     


    Mais il faut bien manger ! :

    La viande et les autres produits d'origine animale ne sont pas nécessaires à notre alimentation. La preuve en est faite : il y a des millions de végétariens dans le monde ; ils se portent aussi bien que le reste de la population (voire mieux !).

    L'homme est omnivore, ce qui signifie qu'il peut manger de tout et non qu'il doit manger de tout !

     


    Et les plantes alors ? :

    À la différence des animaux, les plantes ne possèdent pas de système nerveux. Il est peu plausible qu'elles puissent éprouver des sensations. Mais si vous croyez les plantes sensibles, c'est une raison de plus pour arrêter de manger les animaux : pour les nourrir dans les élevages, on doit leur fournir plus de végétaux que vous n'en consommeriez si vous vous nourrissiez directement de plantes

     


    De toute façon j'aime trop la viande... :

    Quasiment tous ceux qui ont arrêté de manger de la viande pour des raisons éthiques en aimaient le goût eux aussi. Il y a cependant un moment où il faut savoir mettre en balance ses propres intérêts (ici le plaisir de manger de la viande), avec ceux des autres (ici l'intérêt des animaux à ne pas souffrir et à ne pas être tués)

     


    Ça doit être un vrai cauchemar de ne manger que des légumes et des fruits ! :

    .... et des céréales et des pois chiches... Évidemment, présenté comme ça, ce n'est guère appétissant... Les végétariens mangent des pizzas, du couscous, des raviolis, du chili, des saucisses, des steaks, des lasagnes, des tartes, des crêpes, des gâteaux..., le tout végétal ! Il existe bien des façons de remplacer viandes, laitages, et oeufs dans la cuisine.

     


    Comment oses-tu te préoccuper des animaux alors qu'il y a des gens qui crèvent de faim ? :

    Est-ce par charité pour les pauvres et les affamés que nous mangeons des animaux ? En quoi ça les aide que 33% des surfaces cultivées dans le monde soient consacrées à des cultures destinées aux animaux d'élevage ?

    Faudrait-il attendre qu'il n'y ait plus un seul humain malheureux sur Terre avant de se soucier de mettre une terme aux torts immenses causés aux animaux ?

    Autant dire qu'on peut poursuivre le massacre jusqu'à la fin des temps. Si c'est ça, pas question : la souffrance est la souffrance. Nous devons chercher à soulager celle des humains comme celle des animaux. Maintenant.

    La détresse humaine ne prévaut pas sur la détresse animale ou l'inverse. Les souffrances ne font que s’additionner

     


    Chacun a le droit d'être végétarien, mais respectez mon droit à manger de la viande si j'en ai envie :

    « Vous avez le droit de ne pas battre votre femme si vous voulez, mais respectez mon droit à battre la mienne si j'en ai envie ...»

    Qui aujourd'hui accepterait un tel discours ?

    Quand nous consommons de la chair animale, nous cautionnons et encourageons la maltraitance et le meurtre d'êtres sensibles.

    Les comportements qui nuisent gravement à autrui ne doivent pas être protégés par le principe de respect de la liberté individuelle". 

     

     

    pianoté par le réseau-antispeciste@poivron.org

     

     

     

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     Capture-copie-14.JPG

     

     

     

    Les fêtes de Pâques symbolisent le renouveau. Quelques-uns y voient les prémices de l’été, d’autres, les chrétiens, célèbrent la résurrection du Christ

     


    Les défenseurs des droits des animaux que nous sommes ne sauraient se réjouir de cette grande fête religieuse qui s’accompagne d’un véritable carnage dont les victimes sont de très jeunes êtres vivants sans défense



    Ainsi le rôti d’agneau constitue-t-il encore bien trop souvent la pièce maîtresse du menu de Pâques

     

     

    Avant de finir dans les assiettes, les agneaux âgés de quelques semaines seulement sont arrachés à leur mère et envoyés à l’abattoir, moyennant un transport de plusieurs jours d’un bout à l’autre de l’Europe dans des conditions indicibles, comme sur cette photo où les petits sont entassés dans des cages à... lapins 

     

    agneau-copie-1.JPG

     

    Il est temps de prendre conscience de l’absurdité de certaines de nos traditions ancestrales. L’agneau, symbole d’innocence et de pureté par excellence, n’est-il pas sacrifié quelques semaines après sa naissance pour célébrer la renaissance ? ! ! 

     

    Comment justifier au nom de la spiritualité ce bain de sang qui coûte chaque année la vie à des millions d’animaux ?



    "De nos jours, aucun média ne peut plus ignorer les messages d’alerte lancés à répétition dénonçant les conséquences dramatiques de la consommation de viande. Au moment où l’humanité prend conscience des dégâts qu’elle a causé à l’environnement, de l’augmentation des coûts de la santé et du fléau de la faim dans le monde, le végétarisme s’impose de plus en plus comme une vision globale de la vie pour un monde meilleur."



    Un nombre croissant de consommateurs remettent en question des traditions dépassées et répondent à ces rites sanglants par un changement d’habitudes alimentaires  

     

    Par cette démarche d’une simplicité extrême et qui ne coûte rien, ils s’érigent en défenseurs de la vie et de l’espoir 

     

    Il n’en faut pas plus pour fêter Pâques avec le sentiment d’avoir apporté sa contribution personnelle à la pacification de ce monde...



    Alors Joyeuses Pâques à tous, hommes et animaux. 

     

     

    Rose 

     

     

     

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    chaud-copie-1.PNG


    POELEE ASIATIQUE... DU MAQUIS




    C’est une recette que m’a faite découvrir Joëlle avec sa mastria habituelle en matière culinaire ; et que j’ai refaite ensuite, plusieurs fois, revisitée selon l’humeur du jour et les ingrédients frais dont je disposais, ou trouvé sur le marché suivant la saison

    C’est un classique de la cuisine asiatique dont on ne se lasse pas parce que ses variantes sont infinies

    Cependant, la base est toujours la même :

     

     

     

    Ingrédients :

    ٣    huile de sésame -son goût de noisette est idéal pour cette recette-

    ٣    tamari

    ٣    gingembre frais


    ٣    coriandre fraîche

     
    ٣    légumes au choix -au moins trois- : épinards, choux chinois, brocolis, poivrons, carottes, blancs de poireaux, courgettes, haricots verts, etc.

    ٣    pousses de soja

     

    legumes.PNG

     

     

    ٣    siitaké ou champignons parfumés chinois : si vous avez la chance -comme moi- de pouvoir en acheter des frais, offrez vous ce plaisir inimitable et peu onéreux ; la consistance et le goût de ce champignon sont irremplaçables. Sinon vous les trouvez secs (en épicerie asiatique) ; il vous suffira de les réhydrater et de les utiliser comme un produit frais

    ٣    ail

    ٣    oignons

    ٣    nouilles chinoises (ou spaghettis -personnellement je préfère ces derniers qui n’ôtent en rien la saveur du plat et sont plus naturels que les pâtes asiatiques fourrées de glutamate, entre autres…- je complète ce billet car Françoise m'apprend qu'il existe des nouilles chinoises sans additifs et glutamate !!! Allez voir son billet ; merci ma belle)

    ٣    crevettes ou gambas si vous n'êtes pas végétarien

     

     

    wok-copie-1.PNG

     

     

    Lavez ; émincez, ciselez, débitez, tronçonnez tous les légumes, sans les mélanger, l’ail (assez gros pour éviter qu’il brûle ou laisser la gousse entière si elle est petite) et les oignons

    Faites sauter dans un wok -ou tout grand contenant en votre possession- les oignons et l’ail dans de l’huile de sésame jusqu’à ce que les oignons deviennent transparents.

    Réservez.

    Procédez de la même façon pour chacun de vos légumes, ainsi que pour les champignons

    Rajoutez un petit peu d’huile de sésame au fur et à mesure afin que les légumes sautés soient bien saisis

    Avant de passer à l’autre légume, assaisonnez, selon votre palais, avec du tamari. Ainsi le relevé du plat dans son ensemble sera uniforme

    La cuisson de chaque légume sera en fonction du goût de chacun, croquante ou fondante, même si nos amis asiatiques la préconisent très croquante

    Je trouve pour ma part qu’il est intéressant de faire cuire les légumes les uns après les autres (oui, c’est un peu long) afin d’avoir une cuisson parfaite, qui plus est différente pour chaque légume.

    De plus, chaque plante potagère bénéficie du suc et du jus de la précédente relevés par l’huile de sésame et le tamari.

    L’émulsion qui en découle est sûrement le secret des saveurs de la recette

    Dans le même temps faites cuire les pâtes

    Lorsque chaque légume a été saisi, vous pouvez tous les rebasculer dans votre wok, avec les oignons et l’ail, ainsi que les siitaké.

    Râpez du gingembre (quantité selon la force recherchée)

    Mélangez, goûtez et ajustez si nécessaire l’assaisonnement avec du tamari selon votre convenance

    Si vous avez fait le choix d’en joindre à la recette, déposez sur le mélange vos crustacés cuits -décortiqués sauf le bout de la queue afin de pouvoir les saisir facilement entre deux doigts-


    Si vous avez un wok avec grille vous pouvez y disposer vos crustacés pour qu’ils soient bien chauds ; ainsi ils ne recuiront pas

     

    wokgrill.PNG

     

    Incorporez les pâtes, mélangez le tout et réchauffez si nécessaire

     

    Parsemez de coriandre finement ciselée au moment de servir

     

    Et sortez vos baguettes ! Ah mais si... !

     

     

    baguettes.PNG

     

     

     

    Rose

     

     

     

      *images du net*

     

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    TOP CHEF DANS LE MAQUIS ! 

     

    TADAAMM, il y a longtemps que nous n'avions pas proposé une recette ; et celle-là, mais alors celle-là, il faut absolument que vous l'essayiez :

     

    Risotto aux morilles & son tofu au cognac

     

    Cette recette fait partie de celles publiées dans le magazine papier de VegMag de janvier 2011, édité par Sébastien Kardinal pour VG-Zone.net

     Je l'ai essayée il y a quelques jours et la referais à la première occasion ; nous nous sommes ré-ga-lés

    C'est un plat végétarien non seulement complet mais surtout raffiné et gourmand

     

    cueillette-morilles-2010-2637-1--1600x1200-.jpg

     

     Dans votre panier (quantité pour quatre personnes) :

     - 70 gr d'oignons blancs

    - 250 gr de riz -spécial risotto-

    (j'ai appris depuis la recette qu'il était préférable de le rincer avant utilisation afin qu'il soit "moins gluant"... à essayer...)

    - 200 gr de tofu blanc (il ne s'agit pas ici du tofu soyeux ) ; nous trouvons plus facilement des paquets de 500 gr : prélevez 200 gr et placez le reste dans votre frigo : il se conserve une petite semaine

    - 15O gr de morilles (c'est ce que propose la recette mais comme trouver des morilles fraîches est rarissime, j'ai acheté 15 gr de morilles séchées, qu'il convient de réhydrater dans très peu d'eau chaude ; 30 gr n'auraient pas été de trop tant c'était exquis ; c'est cependant un produit "de luxe"...) ; les champignons séchés offrent véritablement un produit de qualité, très parfumé, qui s'utilise comme un aliment frais

    - 3 cuillères à soupe de Tamari

    - 3 cuillères à soupe de Cognac

    - vin blanc

    - huile d'olive

    - 2 clous de girofle

    - une gousse d'ail

    - deux cubes de bouillon de légumes (choisir une marque bio dont les ingrédients sont de qualité ; j'utilise le très connu Herbamare "recette classique" ; il est tellement délicieux qu'on pourrait le manger quasiment comme un bonbon)

     

    Devant votre plan de travail :

     Découper le tofu en petits dés et le faire mariner dans une boîte hermétique avec le mélange de cognac, tamari et 2 cuillères à soupe d'huile d'olive. Fermer et secouer délicatement la boîte afin que le tofu soit bien enrobé de marinade. Laisser reposer jusqu'à la dernière minute

    Faire dissoudre les deux cubes de bouillon dans un litre d'eau bouillante et garder la casserole, à feu doux, sur votre cuisinière pendant tout le temps de la préparation

    Émincer finement les 70 gr d'oignons et les faire revenir dans un fait-tout avec environ 3 cuillères à soupe d'huile d'olive ; y ajouter les clous de girofle pilé et rapidement verser le riz sec ; bien mélanger le tout, vivement, à feu moyen

    Mouiller le riz avec 15 cl de vin blanc et dès évaporation, arroser avec une louche du bouillon et mélanger

    Dès que le liquide est presque entièrement absorbé, verser à nouveau une louche de bouillon

    J'ai versé également "le jus" des morilles réhydratées dont le parfum est renversant ! Ne le perdez surtout pas

    Réitérer l'opération durant 18 minutes précisément !

    Lorsque la dernière louche de bouillon a été versée, simultanément :

      °  faites sauter le tofu de préférence dans un wok ou une poêle avec sa marinade

      °  dans une autre poêle, dans un fond d'huile d'olive chauffée, faites revenir la gousse d'ail hachée à feux doux avec les morilles ; déglacer avec un trait généreux de vin blanc : ça sent bbboooonnnn

    Coupez le feu sous le riz, ajoutez les dés de tofu sautés, ainsi que les morilles/l'ail,

    mélangez soigneusement et laissez à couvert durant deux minutes

     

    Je n'ai pas eu besoin de relever le plat, le cube de bouillon de légumes et le tamari apportant une note salée suffisante ; mais à vous de goûter

     

    Servir immédiatement !

     

    Régalez-vous.

     

    Rose

     

     

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    loup

     

     

     

     

     

     

    LE MANIFESTE DE LOEN*

     

     

     

    "Nous tous les animaux


    avons le don magique de sentir que nous existons.
    Les cailloux et les trains, les tubercules et les fruits, ne savent rien de la douceur de l'air et de
    la caresse de l'eau, ni n'éprouvent l'émotion de se frotter les uns aux autres.
    Mais pour nous, les animaux, la vie peut être belle.



    Ce sera bientôt notre fête ?



    Les guirlandes sont prêtes, et les couteaux, les cages, les gourdins, les cadeaux.Bientôt on
    goûtera plus fort qu'à l'habitude la joie d'être réunis.

    Bientôt pleuvront les coups plus forts qu'à l'habitude.

    Et les « paix sur la terre » et les « voeux de bonheur » vogueront
    tranquillement sur une mer de sang plus large qu'à l'habitude.
    Beaucoup des animaux iront au grand festin : les vivants autour de la table et les morts posés
    au milieu.

     

    Car le monde,

    dit-on,

    est fait de deux moitiés,

    l'une née pour régner

    et l'autre pour périr.



    Joyeux Noël, pour qui ?


     
    Il y aura des sapins, des gentils Pères Noëls, des crèches avec un boeuf et un petit enfant.

    Le boeuf ne humera ni sapins ni paille.

    Il aura le souffle rauque de la bête qui s'affale ;

    la vie s'échappera par sa gorge tranchée ;

    ensuite les Pères Noël partageront sa dépouille avec les petits enfants.



    Pour qui, la bonne année ?



    Bientôt la Saint Sylvestre, la nuit des bons vivants aux ventres de cimetière.
    Porcelets qu'on ampute de la queue et des dents,

    veaux traînés à genoux vers le dernier voyage,

    vous tous les mutilés,

    les emprisonnés,

    les asphyxiés,

    les gavés,

    les électrocutés,

    les éventrés,

    à quoi bon vous débattre ?

    Les bons vivants à la voix mélodieuse couvrent déjà vos cris.

     

    Ils parlent de terroir et de nappes à carreaux, chantent les bonnes mains calleuses (qui tiennent les tenailles, les embucs, les filets), et le talent immense d'exciter les papilles en cuisinant des morts.

    Ou tu parles comme eux ou tu es un peine-à-jouir.

    Pour être de la famille,
    il faut organiser...



    ... la communion dans le sang !


     
    Noël ou Nouvel an sans dinde, sans foie gras, sans saumon, sans homard, sans huîtres, sans gibier, sans mousse de canard, sans langouste, sans boudin blanc, sans caviar...

    il manquerait l'essentiel !

     

    Avoir des invités et n'offrir point de viande, cela ne se fait pas.

    Voyons ce sont nos hôtes, il faut leur faire honneur, leur prouver notre estime, se montrer accueillants !
    Macabre communion au prix d'un sacrifice.

    Vois combien je t'honore, j'ai immolé pour toi des victimes sans compter.

    Tu es bien mon égal, tu es digne comme moi de moissonner les vies de ceux de l'autre moitié.
    En ces temps généreux, les plus pauvres des élus ne seront pas oubliés.

    Aux réveillons humanitaires, eux aussi recevront leur rondelle de foie gras.

    Puis on les renverra se geler dans les rues, tout oints de dignité.



    Et moi, je me mets où ?



    Moi qui n'ai ni plumes,

    ni fourrure,

    ni écailles,

    je suis par ma figure de la race des saigneurs.
    Comme je voulais leur plaire, qu'ils m'acceptent parmi eux, j'ai fait mine de croire la fable des deux moitiés.

    Je savais tout comme eux savourer le goût du meurtre et rire grassement des cadavres exquis.

     

    Mais c'est trop cher payer ma place parmi les leurs.
    J'aimerais encore qu'ils m'aiment et pouvoir les aimer,

    mais je vois trop clairement qu'ils écrasent de sang froid ceux de l'autre moitié,

    qui sont aussi les miens.


    Plus jamais je ne serai du côté des bourreaux.

    Le jour du grand festin, s'il n'y a que deux camps, je choisis l'autre côté.
    Éventrez-moi vivante comme les autres esturgeonnes.

    Explosez-moi le foie comme aux autres canards.

    Arrachez mes testicules comme aux autres chapons.

    Ecartelez-moi comme les autres grenouilles.

    Ébouillantez-moi comme les autres homards.

    Que vos dents souriantes mettent ma chair en lambeaux comme celle des autres dindes, veaux, chevreuils et saumons.


    Faut-il vraiment choisir entre le pire et le pire ?

    Rejoindre les suppliciés qui vont agoniser, abandonnés de tous ;

    ou bien les assassins qui poussent vers l'abattoir, la face ricanante qui déjà se pourlèche ?
    Non, non, non, non !



    Je dénonce !



    Je dénonce le médiocre et lâche procédé de mépriser autrui pour mieux se rassurer sur sa propre importance.

    Je dénonce la communauté bâtie sur l'exclusion.

    On peut créer des liens autrement qu'en étant complices des mêmes crimes.

    Oublions l'odieux mythe du monde à deux moitiés, la sinistre machine à fabriquer le malheur.



    Je veux qu'existent en vrai les Pères Noëls gentils,

    et la paix sur la terre,

    et la fraternité.

    Que puisse s'épanouir la chaleur animale et la joie d'exister

    des porcelets joueurs,

    des canards amoureux

    et des humains bavards.

     
    Pour nous tous, les animaux, la vie peut être plus belle.


    Que commence enfin la fête pour de vrai,

     

     

    la fête sans sacrifices !"

     

     

     

    * Petite histoire de Loen :
    Le 21 décembre 2002, plus de deux cents personnes se sont retrouvées sur la Butte Montmartre à la tombée de la nuit pour protester contre les supplices et la tuerie occasionnés par les repas de fête de fin d'année. Elles ont marché silencieusement à travers Paris pendant trois heures, jusqu'au Parvis Beaubourg, en distribuant aux passants le Manifeste de « L'autre moitié ». Le défilé était éclairé par
    des flambeaux et accompagné de tambours. Sur les pancartes et banderoles on pouvait lire : « Vos fêtes reposent sur le sang des bêtes » et « Vos fêtes, nos morts ». Le même jour, à Stuttgart, un défilé similaire avait lieu, fondé sur le même manifeste.

    « Loen » n'était au départ que le nom donné un peu au hasard à la liste des organisateurs de l'événement (un anagramme de « Noël »). Puis on a pris l'habitude de nommer ainsi la manifestation elle-même.

    Veggann, l'administratrice de la liste, a découvert que « loen » signifiait « animal » en breton. !

     

     

     

    - publié dans Les Cahiers antispécistes -

     

     

     

     

     


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    VEGETARISME ?



     

    Un sujet qui revient cruellement d'actualité après l'assassinat de Fredo, le petit cabri qu'on a cru pouvoir massacrer pour s'offrir un repas ; on a cru pouvoir se servir dans un champ comme si c'était un garde-manger à ciel ouvert ; on s'est cru autorisés à pénétrer dans une propriété privée où paissent des animaux aimés et choyés, pour commettre un meurtre ; ces animaux-là ne sont surtout pas destinés à être sacrifiés sur l’autel de panses dégueulassement carnivores

     

    Il paraît même que c'est chose courante ; depuis les langues se délient, les cœurs s’ouvrent,  dans les commentaires de-ci de-là : les vols et tueries organisées de volailles, veaux, chèvres, chevaux, agneaux, et même vaches ne sont pas des légendes !!! ! Vous saviez, ça, vous ??


    Du braconnage domestique sur lequel on ferme les yeux

     

    Certains donnent jusqu'à leur chemise pour les sauver, d'autres, en quelques secondes, sans scrupule aucun, sans hésitation aucune, frappent à mort

     

    Que les cris des bêtes sacrifiées, terrorisées, les rattrapent et les hantent à jamais

     

    Cette violence devrait être punie implacablement, mais nous savons bien que les plaintes sont classées "sans suite".



    Tiens, au fait -ça n’a presque rien à voir, mais-…


    L’émission Capital diffusait la semaine dernière un reportage sur les bonbons Haribo, copiés par toutes les grandes surfaces qui en proposent d’ENCORE plus mauvaise qualité (comme si c’était possible)

     

    Savez-vous qu’un des ingrédients principal de ces saloperies (oups), après le sucre, est la gélatine. Et la gélatine, c’est c’est C’EST essentiellement de la peau de cochon fondue, récoltée dans les abattoirs ! MIAM MIAM MIAM

     

    Nous ne sommes pas prêts de voir cesser le sacrifice des porcs lorsque l’on sait les MILLIONS de bonbons gélatineux consommés chaque jour, chaque seconde, dans le monde…

     

    La gélatine (à ne pas confondre avec l'agar-agar qui est une algue utilisée comme gélifiant et est un excellent produit) est également très présente dans beaucoup de desserts lactés...


     

    Revenons à nos moutons, -ceux qui folâtrent dans les prés sans rien demander à personne, si ce n’est de bêler en paix- :


     

    Ordonk, aujourd'hui je voulais faire parler...  les chiffres ; c'est un peu hermétique de prime abord, mais justement ils sont criants :

     

     

     

    Peut-être qu'à la suite de nos articles (catégorie Végétarisme), vous avez un peu appris à cuisiner  végétal, voire bio-végétal, un jour par mois, par semaine, ou tous les jours, au rythme qui vous plait

     

    Alors, sachez que si vous vous conscientisez un petit peu, glisser vers le végétarisme c’est avant tout :

     

     

     

     

     

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    UN ACTE ECOLOGIQUE !

     

    Manger végétal est un acte essentiel pour la préservation des ressources naturelles :


    Ce mode d’alimentation permet :


    * de ne pas participer à la déforestation : les forêts sont brulées essentiellement pour faire pousser le soja destiné aux animaux d’élevage des pays riches !


    * de sauvegarder les réserves d’eau (produire 1kg de bœuf nécessite 50 fois plus d’eau que produire 1kg de céréales) ; une seule journée sans manger de produits animaux permet l’économie de 5000L d’eau !


    * de rééquilibrer les surfaces terrestres : l’élevage industriel du bétail couvre 70 % de la surface de la terre des terres agricoles, y compris 33 % des terres agricoles mondiales utilisées pour planter de la nourriture pour le bétail.


    C’est une réponse aux problèmes de pollution :

    En France, 90% des nappes phréatiques sont polluées par les pesticides employés dans les cultures et les nitrates issus du lisier, auxquels s’ajoutent les antibiotiques, les stéroïdes et les hormones de croissance.


    Aux Etats-Unis, selon le Conseil Américain pour la Protection des Ressources Naturelles, les fermes-usines génèrent plus de 130 fois de pollution que la population elle-même ! Ca ne s'invente pas !


    C’est un geste fort pour ne pas participer au réchauffement climatique !


    Le secteur de l’élevage est responsable de 18% des gaz à effet de serre, soit plus que les voitures. Ces émanations incluent 9% des émissions de Co2, 37% de méthane, 65% de l’oxyde nitreux.


    Le kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220 km, l’agneau de lait à 180 km, le bœuf à 70 km !


    La meilleure façon pour un humain de lutter contre le réchauffement de la planète, c’est de réduire sa consommation de viande ET de se priver de fraises Tagada (je sens que vous allez  encore plus m'a-do-rer après la lecture de ce billet ).


    Quelques comparaisons :


    En France, un mangeur de viande produit 870,4kg de Co2 par an.


    Si les 2 millions de parisiens, par exemple, mangeait 100% végétal une fois par semaine, au bout d’une année cela équivaudrait à plus de 156 000 véhicules qui ne rouleraient plus.


    Produire 1 kg de bœuf génère autant de gaz à effet de serre que rouler en voiture pendant 3 heures en laissant chez soi les lumières allumées !


    En comparaison, produire 1kg de céréales équivaut à un créneau en voiture...


     

     

     

    choux.PNG


     

    UN ACTE HUMANITAIRE

     

    Manger végétal permet de cesser le gâchis de nourriture :


    - Les animaux d’élevage consomment plus de protéines qu’il n’en produisent.

    Chaque kilo de protéine animale nécessite l’absorption par l’animal de 7 kg de protéines végétales sous forme de céréales et de fourrage vert, alors que ces céréales pourraient être consommées directement par la population humaine !!!!!


    - Au niveau de la pêche : pour obtenir 1kg de poissons d’élevage, il faut, pour les nourrir, 2 à 6 kg de poissons sauvages pêchés et transformés en farine !!!!!


    - 40% des céréales cultivées dans le monde sont destinées à l’alimentation des animaux d’élevage. Cette nourriture permettrait de couvrir 14 fois la pénurie mondiale de nourriture


    - Chaque jour, 17 000 enfants meurent de faim... Un chiffre terrifiant qui devrait nous faire réagir toute affaire cessante...

     

     

     

     

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    UN BONUS POUR LA SANTE

     

    Nous l'avons d'ores et déjà développé, mais ce n'est jamais inutile de le... ruminer :


    L’alimentation végétale est une prévention efficace contre les risques de maladies :


    - les cancers sont diminués jusqu’à 45% chez les végétariens ! Quand même...


    - une personne de 60kg a besoin de 36g de protéines par jour. Or, En France, nous en mangeons 3 fois plus, provoquant ainsi nombres de cancers, maladies cardiovasculaires, problèmes d’obésité, etc.


    - Les régimes végétariens menés de façon appropriée, incluant le végétarisme total et le végétalisme, sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel, et sont bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les régimes végétariens bien planifiés sont appropriés à toutes les périodes de la vie, y compris la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, et l’adolescence, ainsi que -surtout !- pour les athlètes.


    - L’alimentation végétarienne contient environ 10 % de moins de graisses par rapport à une alimentation non végétarienne, et l’alimentation végétalienne contient environ 20 % en moins de graisses.


    Les avantages du végétarisme sur la santé qui ont été démontrés scientifiquement sont les suivants : Moins de problèmes d’obésité ; Moins de maladies cardio-vasculaires, avec un effet spectaculaire sur les infarctus du myocarde. Ceci s’explique en grande partie par des taux nettement plus bas de cholestérol chez les végétariens ; Moins d’hypertension artérielle, indépendamment des problèmes d’obésité ; Moins de diabète de type II. Le diabète de type II est celui qui survient vers 40-50 ans, et qui ne nécessite pas (en tout cas dans un premier temps) de piqûres d’insuline ; Moins de cancers, avec un effet net pour les cancers du côlon et de la prostate ; Moins de troubles de mémoire et de pertes des capacités intellectuelles chez le sujet âgé ; Des bénéfices ont également été notés sur les maladies diverticulaires du côlon, les calculs biliaires, etc. 

     

     

     

     

    salade.PNG


     

    UN CHOIX ETHIQUE...

     

    - Plus de cent milliards d’animaux sont tués chaque année pour leur viande à travers le monde, et des millions meurent de stress, d’étouffement, de blessures ou de maladies.


    - Le système d’élevage est incompatible avec l’art.7 de la Déclaration Universelle des Droits de l’animal qui établit que : "Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie."


    - Chaque année en France sont tués :


    729 millions de poulets


    40 millions de lapins


    1 566 000 de veaux


    500 000 de oies


    17 800 de chevaux


    24 469 000 de cochons


    3 457 000 de bœufs


    4 580 000 de agneaux


    etc…

     

     

     

    Rose

     

     

     

     

    "On n'a pas un coeur pour les humains Et un coeur pour les animaux.

    On a un coeur, ou on n'en a pas !"

    Alphonse de Lamartine

    -Merci ma Diane pour cette citation...-

     

     

     

     

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    *  Les mots en caractères blancs et gras sont des liens cliquables *

     

     

     

     

     

     


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    Mais oui, vous ne rêvez pas ? Pourquoi pas, une mousse au chocolat ! ? Les protéines sont certes animales mais en sous-produits et comme maintenant vous savez quelle qualité d'oeufs choisir...


    Vous allez rétorquer que vous avez d'ores et déjà tous VOTRE propre recette de mousse au chocolat, soufflée de mères en filles...


     

    Mais vous conviendrez qu'il y a mousse au chocolat ET mousse au chocolat...

     

     

    FZDO000Z.jpg



    La recette proposée aujourd'hui par leschatsdumaquis leur a été, elle, soufflée par une brodeuse de l'ancien cercle des brodeuses d'Odine masoeurbelle : Isabelle qu'a PAS de blog (personne n'est parfait ), la fameuse brodeuse dont il était déjà question sur ce billet-là 


    Lors d'un après-midi très gourmand, Isabelle nous avait confectionnés sa recette et celle-là MAMAMIIIIAH, il FAUT que vous la testiez ! Foi de félidés


    Le seul risque... essayer c'est en abuser...

     

    Elle est à la fois moelleuse et légère ; pas trop dure ; suave et ronde en bouche ; parfaitement équilibrée elle va enchanter vos babines papilles

     

    Isa avait poussé le libertinage jusqu'à préparer de jolies verrines, au fond desquelles elle avait déposé de la marmelade d'orange ; la mousse au chocolat ; et sur le dessus des oranges confites ; ça c'est pour les amateurs de ce mélange


     

     

    Pour vous faire digérer l'article précédent, la meute a accepté de partager avec ses chaminautes ce petit délice

     

     

     

     

    mousse_au_chocolat.jpg

     


    Ingrédients :

        -   3 jaunes d'oeufs (code 0 ou au pire 1)

        -   4 blancs d'oeufs

        -   50g de beurre

        -   150g de chocolat noir à 70% de cacao : Nestlé pour la pâtisserie

    (son goût excellentissime fait toute la différence)

        -   2 CS de sucre en poudre (c'est la période des régimes)



    Préparation :

    Couper le beurre en petits morceaux ainsi que le chocolat.


    Faire fondre l'ensemble à feu très doux

    ou au bain marie*, en remuant pour obtenir une crème bien lisse.


    Retirer du feu,

    laisser tiédir avant d'ajouter les jaunes d'oeufs (pour qu'ils ne cuisent pas),

    le sucre

    et bien mélanger


    Battre les blancs en neige très ferme, avec une pincée de sel

    puis les incorporer avec soin à la crème au chocolat

    (le mélange fait un peu cacabouillasse au début mais pas d'inquiétude il finit par se lier facilement ; la recette n'est pas ratée).


    Remplir les verrines (environ 6) de mousse au chocolat,

    délicatement pour ne pas en mettre partout !

     

    A placer une ou deux heures au réfrigérateur avant de servir

     


     

    La gourgandine nous a même confiés qu'on peut ajouter sur le dessus un nuage...

    de crème chantilly aïe

     

     

     

    Bonne dégustation

     

    Vous avez l'autorisation de venir noter la recette


     

    Petit rappel : pas de chocolat pour les animaux !



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    * le "vrai" bain marie consiste à déposer une petite casserole remplie à moitié d'eau sur le feu et à poser sur la casserole un grand saladier, qui ne doit pas toucher l'eau. Cette dernière, portée à ébullition, va chauffer petit à petit le saladier et ainsi cuire ou faire fondre les ingrédients qu'il contient. C'est l'idéal car vous pouvez conserver le récipient pour continuer la recette ; cela évite de transvaser de la casserole au saladier !

     

     

     

     

    Rose

     

     

     

     


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    95 commentaires


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    Pour commencer la série des recettes, j'ai choisi les variations autour de la lentille, très connue et consommée par les végétariens.


     

     

     

    TARTE AUX LENTILLES

    1 fond de tarte
    15 ml d'huile d'olive (1 cuil a table)
    1 oignon haché
    2 gousses d'ail hachée
    1 branche de céleri coupée en dés,
    1 carotte coupée en dés
    400 ml. de tomates italiennes ( fraîches ou en conserve)
    55O ml. de lentilles cuites
    30 ml (2 cuil. soupe) de graines de sésame
    30 ml (2 cuil. a soupe) de câpres
    2.5 ml (½ cuil. a thé) de sarriette.
    75 g. (¾ de tasse) de fromage a gratiner de votre choix.

    Dans une poêle, faire revenir l'oignon puis l'ail dans l'huile.

    Ajouter graduellement le reste des ingrédients en les faisant revenir a feu moyen.

    Disposez sur la pâte à tarte et faire cuire une vingtaine de minutes à 175°C


    C’est une recette de notre amie québécoise, Diane.
    Comme elle le dit elle-même :

    "Les câpres avec les tomates ça donne un goût de ciel à la préparation".

    Vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous voulez découvrir "le goût du ciel"...


     

     

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    Et maintenant une recette proposée par Monique, une fidèle chaminaute ; je vous propose d'aller faire la connaissance de  Kokeen, Eole & Choupette :


    PATE VEGETAL AUX LENTILLES

    1 bol de lentilles cuites
    1/2 bol de carottes cuites
    oignon + ail passés à la vapeur
    1 cuil soupe de misio
    1 cuil à soupe de tahin
    herbes au choix
    un peu de farine de maïs ou chapelure
    1 œuf
    un peu de levure alimentaire
    un peu de tamari

    Mixer tous ces ingrédients ensemble
    mettre dans un moule à cake
    Cuire au four environ 3/4 d'heure à 180°C
    Laisser refroidir avant de servir

     

     

     


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    PETITS GRATINS DE LENTILLES CORAIL ET CHEVRE


    - 1 verre de lentilles corail (environ 200 gr)
    - 1 CS d'huile d'olive
    - 1 oignon

    - 2 grands verres d'eau
    - 1 oeuf
    - 2 CS de crème fraîche
    - 1 CS de maïzena
    - un peu de gruyère rapé
    -  fines tranches de chèvre en bûche
    - sel poivre

    Dans une poêle, mettre l'huile d'olive à chauffer. Ajouter l'oignon émincé. Laisser dorer l'oignon. Ensuite ajouter le verre de lentilles corail (environ 200 gr). Mettre les 2 verres d'eau et laisser cuire sur feu moyen pendant à peu prés 20 min.  Rajouter de l'eau si nécessaire.

    Faire chauffer son four sur 180°C

    A côté, battre l'œuf, ajouter la crème fraiche et la maïzena.

    Une fois les lentilles cuites, hors du feu, rajouter dans la poêle, l'œuf, la crème fraiche et la maïzena mélangées.

    Mélanger le tout.

    Poivrer et saler.

    Dans des moules à muffins en silicone, mettre les lentilles. Saupoudrer d'un peu de gruyère et rajouter sur chaque moule une tranche fine de chèvre.

    Laisser cuire 20 min au four.

     



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    Notre Mamounette propose aussi sur son blog Deuxchatsdansmacuisine

    une mijotée de lentilles à essayer ab-so-lu-ment.

     

     

     

     

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    Et pour finir une douceur

    offerte par La Maîtresse-du-Maître de Frimousse



    SABLES A LA FARINE DE LENTILLE

     


    •    100 g de beurre
    •    100 g de sucre
    •    225 g de farine (½ blé, ½ lentille, ou uniquement lentille)
    •    1 œuf

    Battre le beurre en crème avec le sucre.
    Ajouter l'œuf puis la farine.
    Mettre la pâte au frigo 1 à 2 heures.
    Étaler sur 0.5 cm d'épaisseur et découper à l'emporte-pièce.
    Cuire pendant 10 min à four 190°C


     

     

     

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    LA LENTILLE,


    légumineuse de grande qualité,


    la toute première à avoir été découverte



    La lentille cultivée est une espèce de plante annuelle largement cultivée pour ses graines comestibles riches en protéines.
     
    Raison pour laquelle les végétariens la cuisinent beaucoup.

    Son apport en éléments nutritifs et particulièrement en protéines sans graisse est important, associé à une autre céréale, vous avez un plat complet.

    Elles offrent également des fibres et des sels minéraux, dont du fer.

     

    Leur contenu en fibres alimentaires est exceptionnel.

     

    Pour les personnes ayant des intestins fragiles, il convient de ne pas en abuser, comme toutes les légumineuses d’ailleurs. Sinon, il est recommandé d’en consommer plusieurs fois par semaine avec une nourriture équilibrée (légumes, céréales, noix, etc.). Elles auraient des vertus pour combattre le cholestérol, le diabète, les maladies cardio-vasculaires notamment parce qu’elle contient beaucoup d’antioxydants.

    Les fruits sont des gousses renfermant deux graines rondes aplaties.

    La consommation des lentilles remonte à la naissance de l'agriculture en Mésopotamie.

    C'est de la ressemblance avec la graine que le dispositif optique tire son nom.

    Les lentilles germées sont bien connues chez les adeptes de l'alimentation biologique.

     

    Après le germe de haricot mungo, elle est une des graines germées les plus consommées en France (et la plus facile à faire germer !). Elle se consomme généralement crue en salade, bien que certains la préfèrent parfois légèrement cuite à la vapeur. lengerme575


     
    Les lentiles germées contiennent beaucoup plus de vitamines que les lentilles cuites. Comme elles ont aussi un goût plus prononcé, il est préférable de les mélanger à d’autres graines germées.  

     

    Il est bien entendu recommandé de prendre des lentilles issues de l’agriculture biologique. Les organismes de certification biologique ont des règles strictes quant à l’emploi des fumiers et de l’entreposage des graines. Quelle que soit la source d’approvisionnement, acheter toujours des lentilles destinées à l’alimentation humaine, jamais de semences destinées à la culture.

     

    Réfrigérer les pousses germées aussitôt qu’elles sont prêtes.

    Pour éviter tout risque de contamination croisée, bien nettoyer le plan de travail et les ustensiles qui ont été en contact avec d’autres produits alimentaires. C'est fondamental pour toutes les "crudités".




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    Si vous avez des recettes à base de lentilles à partager, je vous propose de me les envoyer et je les rajouterai.

     

     

     

     

    Rose

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    OPERATION "NOM DE CODE 3 A BANNIR"





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    A vot' bon oeuf m'ssieurs-dames !


    Vous en connaissez encore vous, des poulaillers où les gallinacés folâtrent dans l'herbe en toute quiétude, baguenaudent au bord des chemins de campagne, font des yeux énamourés au coq du village ?


    Ont-elles seulement existées ces poules-là ; ailleurs que dans les dessins animés ou les bandes dessinées ?


    Parce que quand on lit ce qu'on lit aujourd'hui. Quand on voit ce que l'on voit, on ne peut qu'être anéantis par tant d'insanité, de cupidité et de cruauté.

    Ca fiche la chair de... poule...







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    En Europe, plus de 80% des poules élevées pour leurs oeufs sont détenues dans des cages de batteries.
     
    En France, près de 38 des 47 millions de poules pondeuses sont ainsi retenues enfermées dans un environnement appauvri à l'extrême, sur un sol grillagé et en pente... ; dans un espace de vie ne dépassant pas la surface d'une feuille de format A4 !
     
    Dans ces conditions de privations intenses, les poules pondeuses endurent UN AN de détresse physiologique et comportementale. Quelques unes subissent une mue forcée destinée à les faire pondre une année supplémentaire...
     
    Après plusieurs mois, les malheureuses poules pondeuses que les maladies (malgré que leur "nourriture" soient fortement médicamentées -qu'est-ce qu'ils vont être exquis nos oeufs !)  n'ont pas décimées sont paralysées, incapables de se tenir sur leurs pattes et n'ont presque plus de plumes sur leur corps squelettique.


    En cas de fortes chaleurs, ces poules meurent asphyxiées après des heures de souffrance et leur tortionnaires qui ont choisi la rentabilité au détriment du bien être animal osent prétendre à une indemnisation de l'état, donc du contribuable.cadavre-cage


    Contrairement aux exigences règlementaires, les poules mortes ne sont pas ramassées tous les jours.

    Il arrive que des œufs soient momentanément bloqués par des cadavres en décomposition.
    Ah tiens, justement, il y en a un, là, sur la photo....


    Une cage mesure 48 cm de large et 48 cm de profondeur.

    Les déflecteurs anti-gaspillage des mangeoires restreignent la surface disponible à l'intérieur des cages. Finalement la profondeur utile est d'environ 38 cm.

    Les cages en batterie présentent une incompatibilité irrémédiable avec les besoins essentiels des oiseaux.
     
    Contrairement à une idée reçue, les poules pondeuses ne sont pas les femelles des poulets « de chair ».

    Il s'agit de deux races différentes, sélectionnées en fonction de leur vitesse de croissance (poulets) ou de leur propension à pondre beaucoup d'oeufs (pondeuses).
     
    Ainsi comme ils ne sont pas considérés comme rentables pour la production de poulets de chair, les poussins mâles des races de poules pondeuses sont triés après l'éclosion, puis tués par gazage ou par broyage (tout le monde a déjà vu les usines où les poussins sont jetés vivants dans des broyeuses).

     

    A l'âge de 4 mois, les femelles destinées à l'élevage intensif sont enfermées par groupe de 4 (en théorie, mais en pratique cela peut aller jusqu'à 7), dans de petites cages, alignées en batteries sur plusieurs niveaux - jusqu'à 8 étages - dans des hangars aveugles pouvant contenir simultanément jusqu'à 70 000 oiseaux. poules_batteries.jpg


    Peut-on imaginer le niveau sonore et par conséquent le stress occasionné et je ne parle pas des odeurs qui dépassent notre imagination.
     
    Les cages de batterie sont si petites que les poules ne peuvent ni ouvrir leurs ailes, ni marcher ou se retourner.

    Leurs ongles poussent démesurément.

    Chacune d'entre elles ne dispose en largeur que d'une dizaine de centimètres, et passe son existence dans un espace de 550 cm2 environ, ce qui représente donc moins que la surface d'une feuille de papier A4.
     
    Des études se sont penchées sur l'espace requis pour permettre à chaque poule d'exprimer leurs comportements primordiaux.

     

    Pour exécuter ces mouvements, la surface moyenne nécessaire varie entre 475 cm2 (se tenir debout) à 1876 cm2 (battre des ailes).
     
    Dans une cage de batterie conventionnelle, à part se tenir debout sur leurs pattes, les poules disposent d'un espace vital trop restreint pour satisfaire aucun autre de leurs besoins.
     
    Un environnement déficient et une forte promiscuité peuvent engendrer des comportements de picage des plumes et de cannibalisme.




    legbatterij.jpg


    Outre la ponte, la seule activité possible est une violence plus ou moins exacerbée dans les cages.
     
    Afin de prévenir ces comportements aberrants, de nombreuses poules sont débecquées à la lame chauffante quelques jours après leur naissance. Cette opération réalisée sans anesthésie, courante dans tout type d'élevage, provoque des souffrances intenses, et souvent durables.
     
    En effet, à la suite de cette mutilation, les oiseaux mangent moins et perdent du poids pendant plusieurs semaines. Le tissu nerveux continue à se développer et forme un névrome (excroissance très sensible) plus ou moins important qui les gène douloureusement pour manger.
     
    Sélectionnées et poussées à pondre à la cadence la plus intensive, les poules pondent près de 300 oeufs par an (la moitié en temps "normal").
     
    Ces rythmes de ponte imposés par la production accaparent pour la formation des coquilles toutes les ressources en calcium présents dans l'organisme des poules.


    j0182682-1-.jpg
     

    Dans l'impossibilité d'entretenir la solidité de leurs os au moyen d'exercice physique, les poules souffrent d'ostéoporose qui cause 30 à 35 % des décès survenant en cages de batterie.
     
    La pathologie évolue, chez les oiseaux affectés, en paralysie occasionnant souffrances, amaigrissement et lente agonie.

    Sinon, le ramassage brutal opéré par des équipes spécialisées va très vite. Du fait de leur captivité, les pondeuses ont peu de muscles efficaces et des os friables.

    Direction l'abattoir.
    Capture.PNG

    Des millions de poules subissent des transports sur de longues distances, car seuls quelques abattoirs s'occupent de l'abattage des poules pondeuses.

    Une fois le long transport terminé commence, je devrais plutôt dire recommence l'enfer, elles sont sorties de leur boîte de contention par des travailleurs (mais qui sont ces gens ?) qui ne se préoccupent pas de faire attention de ne pas leur casser les pattes et ou de leurs arracher les ailes (trois poules sur dix ont des fractures, d'autres des déboîtements d'ailes, des luxations et blessures diverses).


    Puis arrive alors la triste fin des poules pondeuses qui nous ont fourni pendant presque deux ans des oeufs... poule-pondeuse-egorgement


    On leur coupe la gorge et la tête... alouette !

    En élevage industriel, la vie ou la santé de chaque animal compte d'autant moins que la part du profit global à laquelle il contribue est faible.

     

    Le prix de vente par oiseau de ces poules est faible : trop mutilés, les corps ne peuvent pas être vendus comme viande. Ils sont par exemple destinés à la fabrication d'aliments pour chiens ou chats bas de gamme, aux « bouillons cube », saucisses, soupes au poulet, ou fourrage des raviolis, etc...

     
     

    combien-de-temps-allons-nous-tolerer-ca-copie-1

    La cage de batterie conventionnelle sera interdite dans l'Union Européenne à partir de 2012.Elle sera vraisemblablement remplacée par la cage « enrichie », qui apporte quelques rares améliorations (perchoir, litière, nid artificiel), mais ne représente qu'une évolution limitée et très relative pour le bien-être des poules.
     
    En effet, l'espace à la disposition de chaque oiseau demeure largement insuffisant (750 cm2, soit à peine plus de la surface d'un post-it de gagné).
     
    La hauteur prévue des cages est de 45 cm, pour des oiseaux dont le sentiment de sécurité est indissociable de la sensation de hauteur.
     
    Les perchoirs seront situés quelques centimètres à peine au dessus du fonds de la cage !
     
    Faute d'espace, les poules demeureront inactives la majorité du temps, tandis que chaque déplacement leur imposera l'évitement d'un obstacle (dérangement des autres poules, contournement des perchoirs...).
     
    Les cages aménagées ne règleront pas non plus les problèmes de picage des poules : les mutilations du bec resteront pratiquées pour éviter qu'elles ne se déplument ou ne s'attaquent.

     

    resultaten16-copie-1.jpg

    Pour ne plus contribuer sans le savoir à l'élevage en batterie, choisissons uniquement des
    « œufs de poules élevées en plein air ».
     
    Opération nom de code "3" : un chiffre à bannir

    Lisez le premier chiffre imprimé sur les oeufs et BANNISSEZ

    LE CHIFFRE 3

     
    salon-lagriculture-pmaf-mascotte-wonderpoule--L-2.jpeg
     
    Il existe quatre codes à retenir absolument, si cet article réveille vos consciences :
     

    CODE 0 L'œuf de plein air « Agriculture biologique » ; le moins pire... :
     
    Apporte les garanties de l'œuf de plein air, avec en plus :
    ·           abris et végétation sur le parcours extérieur ;
    ·           à l'intérieur, nombre de poules limité et densités plus faibles ;
    ·           alimentation biologique à 90% minimum.
     
    CODE 1 L'œuf de plein air
     
    ·           En journée, accès à un parcours extérieur en majeure partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule).
     
    CODE 2 L'œuf de poule élevée au sol
     
    ·           Pas de cages MAIS,
    ·           les poules restent exclusivement à l'intérieur des bâtiments ;
    ·           pas d'accès au plein air.
     
    CODE 3 L'œuf de poule élevée en cage, c'est à dire PLUS DE 80% des poules pondeuses
     

    ·           Cages conventionnelles : 4 à 7 poules entassées dans chaque cage; la surface de vie de chaque poule est celle d'une feuille de papier A4 ;
    ·           cages aménagées : jusqu'à 60 poules par cage. Perchoir, nid artificiel et coin litière.

     
     
    Vente en vrac, gare à l'arnaque !

    On associe à tort vente en vrac et « petit élevage de plein air ». Si vous achetez vos œufs au marché ou sur les étals des supermarchés, assurez-vous toujours de leur provenance.
    Seule garantie, un geste simple : lire le code sur la coquille.

     

    Epicerie, plats cuisinés... aux œufs de batterie,
     
    Les biscuits, gâteaux, pâtes aux œufs... renferment des œufs de batterie. Accordez votre préférence :
    ·           aux pâtes sans œufs, les rayons en sont remplis (Lustucru propose l'excellente marque Rivoire et Carret);
    ·           aux biscuits, mayonnaises et plats cuisinés « bio », toujours exempts d'œufs de batterie.
     
     

    Les oeufs datés, oeufs extra frais... ou les mentions fantaisistes telles que « oeufs bien de chez nous » illustrées de paysages champêtres n’illustrent EN RIEN la vie des poules qui les ont pondus. Au contraire, ces stratagèmes commerciaux visent à vous faire oublier la réalité de l’élevage en batterie.

     


    Sources œufs.org & bien d'autres


    C265357111.jpg

    « Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille. »
    Tolstoï




    Rose
    (désolé pour les images qui peuvent heurter ; mais l'information passe aussi par... le choc des photos)






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