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Par leschatsdumaquis le 30 Août 2008 à 16:47
J'amorce la rentrée par une série de MORCEAUX CHOISIS pour aider à la compréhension des félins.
Les vibrisses des personnes habitées par les Chats vont friser tant cela peut paraître évident... Et surtout j'allais dire que ce ne sont pas forcément des choses qui s'apprennent mais qui se sentent...
Pourtant, dernièrement une personne qui a souvent eu des chats dans sa vie s'étonnait que je connaisse par exemple "le vocabulaire" de la queue d'un félin. En effet, alors qu'elle prenait sa minette sur ses genoux, celle-ci a commencé à bouger vivement la queue ; je lui ai dit que sa chatte était fort agacée et qu’en tout cas elle désapprouvait le câlin forcé... Ah bon, m'a-t-elle répondu, comment tu sais ça ?
Voilà ce qui me décide pour cette petite série d'articles "de base".
Surtout intervenez ! Dites nous ce que vous avez remarqué chez votre Chat qui puisse étayer ces articles.
Rose
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LA QUEUE
Les Frères Jacques chantaient : « C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat Qui vous électrise » et il est vrai que rien n’est plus expressif que la queue d’un chat.
Cet attribut, nécessaire à son équilibre -car il agit comme un balancier [Lisa en sait quelque chose, n’est-ce pas Béa ?...]- lui sert également pour communiquer avec ses congénères et avec vous.
Il est donc utile de savoir décoder ce singulier langage. Des exemples :
Le chat qui s’avance vers nous, ou vers un autre chat, la queue dressée, la pointe un peu recourbée qui fait penser à un point d'interrogation, est amical, accueillant et souvent en demande.
Une queue entre les pattes traduit la peur.
Dressée et gonflée, les poils hérissés, elle exprime la colère ou la surprise.
Un mouvement de queue répété incite à la prudence, il signifie l’agacement de l’animal.
En fait il est placé dans une situation de contradiction. C'est le flou complet dans son cerveau qui oscille entre "le bien et le mal, le bon et le mauvais". Il ne sait pas où il en est. Il a envie d'être agréable pour nous faire plaisir mais quelque chose ou quelqu'un le dérange.
Une queue qui frétille modérément et calmement, en va-et-vient comme une vague, peut signifier aussi l’intéressement.
Pour les activités ludiques ou sportives, la queue garde une position inclinée vers le haut.
Faim ? Excitation ? La queue plie jusqu’au-dessus du dos !
Un chat malade ou pas en forme, ne ramasse pas toujours sa queue sur ses pattes avant, quand il est assis. La queue leur sert de manchon. Même allongé, sa queue n'est pas dans le prolongement du corps sauf s'il a très chaud.
En fin de vie il a été remarqué qu'une queue avait triplée de volume en permanence lorsque le chat faisait l'hypertension,
Avez-vous remarqué d’autres positions de la queue de votre petit félin pour communiquer avec vous ?
** Eugène Tava, auteur de la reproduction,
ne devait pas bien s’y connaître en langage félin ! **
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Par leschatsdumaquis le 26 Juillet 2008 à 08:00
LE TOUR DE L’OREILLE est une zone très importante à stimuler. Ses correspondances multiples la font indiquer comme le final obligé de toute séance de Dien’Cham.
D’ailleurs, c’est comme par hasard la zone préférée de tous les animaux ; vous l’avez tous remarqué ?
Voici le dernier article qui clôt les six pistes à explorer en réflexologie faciale. N'hésitez pas à nous faire connaître les résultats que vous aurez constaté, pour ceux qui ont souhaité essayer. J'ai souvent remarqué à titre personnel, et des personnes me l'ont rapporté, nous en ressentons aussi beaucoup d'apaisement ; le lien avec l'Animal s'en trouve renforcé...
Ne pas oublier qu'il faut être persévérant, même si des résultats apparaissent rapidement en général.
Rose
46 commentaires -
Par leschatsdumaquis le 25 Juillet 2008 à 08:00
- DU PHILTRUM A LA COMMISSURE DES LEVRES
Cette zone correspond à la cuisse mais aussi à l’intestin. L’estomac y est représenté vers la partie supérieure. On y trouve aussi à droite le point du foie, à gauche celui de la rate.
- LA COMMISSURE DES LEVRES correspond à l’articulation du genou, au tarse, mais aussi aux reins. La zone part de la commissure des lèvres et remonte sur quelques centimètres en direction de l’oreille
- DE LA COMMISSURE DES LEVRES AU CENTRE DU MENTON
Cette zone correspond à la patte, au métatarse, aux pieds et aux doigts (centre du menton).
Très utile en cas de fracture. La stimulation fréquente des zones-réflexe permet d’accélérer l’ossification et permet une meilleure récupération même si le membre est plâtré !
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Par leschatsdumaquis le 24 Juillet 2008 à 08:00
AUTOUR DE LA TRUFFE
Cette zone correspond au bassin. Il est bon de beaucoup la stimuler dans les cas de paralysie, de lésion accidentelle, mais aussi de dysplasie de la hanche. Attention, ne pas stimuler la truffe elle-même ; cela ne sera pas apprécié à juste titre.
A propos de la truffe, je vous propose de retourner à l’article spécifiquement consacré au PHILTRUM qui est un point fondamental à connaître car il peut sauver la vie de votre Animal…
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Par leschatsdumaquis le 23 Juillet 2008 à 08:00
LE FRONT
L’ensemble de la zone est importante et vous pouvez la stimuler dans son ensemble, même si vous ne savez pas exactement à quoi chaque point correspond. Tout d’abord, on y trouve la représentation de la tête et des fonctions cérébrales, au centre.
Mais on y trouve aussi la colonne vertébrale (le long d’une ligne centrale partant du nez et se terminant entre les oreilles) et pratiquement toutes les zones-réflexe du corps. Aussi n’hésitez pas à « câliner » particulièrement cette région !
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Par leschatsdumaquis le 22 Juillet 2008 à 08:00
LES ARCADES SOURCILIERES
Ce rebord osseux surplombe l’orbite de l’œil.
Elles correspondent aux épaules (vers la racine du nez), aux membres antérieurs avant (partie centrale), puis aux « mains » et doigts (vers la tempe). La stimulation de cette zone a un effet calmant, apaisant sur les animaux stressés ou anxieux.
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Par leschatsdumaquis le 21 Juillet 2008 à 08:00
LE CHANFREIN -partie centrale du museau-
Il représente la colonne vertébrale.
On le repère vers la truffe : le coccyx et à la racine du nez (entre les deux yeux) : la nuque.
Entre ces extrêmes, toutes les vertèbres sont représentées : d’abord en partant de la truffe, les lombaires (avec les correspondances reins, intestins, organes génitaux), puis les dorsales.
Il peut être très intéressant de stimuler cette zone en cas d’accident, de paralysie, d’arthritisme, aussi bien que dans le cas de blocage des reins, de troubles digestifs ou de problèmes respiratoires.
De chaque côté du chanfrein, on trouve aussi les zones-réflexe du bassin (vers la truffe), de la cage thoracique (vers le milieu) et du cou (partie supérieure).
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Par leschatsdumaquis le 20 Juillet 2008 à 11:59
Voici le gros dossier de l’été avant la pause aoûtienne pour clôturer le tryptique d'un thème qui m'est cher, la réflexologie :
LE DIEN’CHAM’
ou LA REFLEXOLOGIE FACIALE
Cette méthode venue du Vietnam donne des résultats spectaculaires. Chez les humains, elle consiste en la stimulation de points-réflexe situés sur le visage, facilement repérables, avec le doigt ou une roulette dentée. Les maux et douleurs disparaissent comme par enchantement, en quelques secondes ou minutes.
Nhuan Le Quang a rendu ce procédé accessible en la simplifiant.
Il permet de réveiller et de faire circuler l’énergie. Les organes retrouvent naturellement et sans danger leur vitalité et leur bon fonctionnement.
A la fois curative et préventive, cette méthode entretient la santé en dynamisant les fonctions essentielles du corps et en renforçant le système immunitaire, ce qui permet au corps de s’auto-guérir.
Pratiquement n’importe quel type de douleur, récente aussi bien que chronique, se trouve ainsi soulagée en quelques instants. Cela semble incroyable mais ça marche vraiment ! Les résultats sont plus rapides et spectaculaires qu’avec toute autre méthode de réflexologie.
Le Dien’Cham’ utilise plusieurs représentations du corps sur le visage, ainsi qu’une soixantaine de points-reflexe.
Les Chats du Maquis vont vous proposer quelques points de base facilement mémorisables qui vous rendront déjà de grands services.
Vous pouvez tout à fait « pratiquer » en caressant avec soin, attention et conscience tout le museau [colonne vertébrale, système digestif, poumons, organes génitaux…] de votre chat, chien ou autres -très efficace sur les chevaux-, l’arrière ou l’avant de ses oreilles [système immunitaire, colonne vertébrale, équilibre général physique et psychique], le front et les arcades sourcilières [système nerveux, pattes avant, tête…].
Pour stimuler le plus simple est de masser fermement ou de tapoter la zone-réflexe avec l’extrémité du doigt. Si vous disposez de la roulette dentée, il suffit de la passer doucement sur les zones choisies : l’animal en appréciera le léger effet de grattage.
La séance peut durer d’une à dix minutes : tout dépend de ce qu’en pense l’intéressé ! Elle peut avoir lieu à tout moment. En cas de troubles digestifs, il est souhaitable de stimuler les zones de correspondance après le repas.
Que votre animal soit grand ou petit, que son museau soit allongé ou complètement aplati, qu’il soit chat, chien, lapin nain, cheval, etc.… les points de repère sont les mêmes.
Afin que cet article ne soit pas trop long, je vous propose de vous donner six pistes que je publierai les six prochains jours :
- le chanfrein
- les arcades sourcilières
- le front
- autour de la truffe
- la commissure des lèvres * de la commissure des lèvres au centre du menton
- le tour de l’oreille.
Elles devraient vous permettre de transformer facilement vos moments de câlinerie en séances thérapeutiques, pour le plus grand bien de votre Animal.
Lorsque vous aurez appris à bien maîtriser ces techniques de base, il sera toujours temps, si vous le désirez d’aller plus loin. Vous aurez entre temps évité à votre compagnon bien des ennuis de santé et lui aurez permis d’en surmonter un certain nombre…
Rose
A découvrir ou relire mes dossiers sur :
LA REFLEXOLOGIE PLANTAIRE
LA REFLEXOLOGIE VERTEBRALE
*vous retrouvez des illustrations de Marylin Robertson*
° musique de relaxation pour accompagner cet article :
l'incomparable Stanciu Simion SYRINX et sa flûte de pan.
Si vous voulez retrouver les précédents morceaux de musique de blues, Thomas Dutronc, ou autres,
il vous suffit de prendre l'ascendeur dans le widget °
° sources bibliographiques pour ces dossiers :
Dr Marie-France Muller * Médecine Douces pour les Animaux °
50 commentaires -
Par leschatsdumaquis le 22 Juin 2008 à 18:05
Avec l'autorisation de son auteur, j'insère sous la forme d'un article, un commentaire -posté sur l'article LE DEUIL DE NOS ANIMAUX- qui mérite par sa qualité d'être mis en exergue. Je remercie sincèrement Marc pour son témoignage :
""Je suis véto et j'euthanasie très souvent des animaux.
J'explique toujours gentiment aux maitres comment je vais procéder et comment le chat va réagir (par exemple petites contraction post mortem sur un animal très débilité) ; ainsi, je sens ceux à qui je dois proposer l'éventualité de s'eclipser avant la fin. Dans ce cas, il peut m'arriver d'anesthésier le chat par voie intramusculaire, avant de faire une intraveineuse de poison, un des maitres partant quand le chat dort.
Je fais l'euthanasie dans une salle éloignée des consultations de façon à expliquer aux maitres qu'ils peuvent rester aussi longtemps qu'ils en ont besoin auprès du cadavre, loin du tohu bohu de la clinique. Parfois au contraire je sens que les maitres veulent à tout prix ne pas assister à l'euthanasie, et je me débrouille seul... TOUJOURS je ratrappe les maitres avant qu'ils ne quittent la clinique, et ,quelle que soit mon impression ou ma conviction, je leur répète 2 ou 3 fois qu'ils ont eut raison de faire piquer leur chat maintenant, parfois je leur rapelle tous les soins qu'ils lui ont fait donner, les maladies dont on l'a sauvé, grace à leur attention : les gens se sentent souvent coupables me semble t il
Parfois, j'attends 2 semaines, ou +, je ne me force pas, et j'envoie un petit mot, modeste, neutre, insistant seulement sur ma façon d'avoir perçu les particularités du caractère de cet animal là, en particulier : il s'agit toujours d'animaux que j'ai connu, des 1ers vaccins jusqu'à la fin. J'avoue que sur ces chats que j'ai connu 15 ou 20 ans, je laisse parfois couler mes larmes, sans chichi.
J'ai ainsi euthanasié d'innombrables chats, chiens, nacs, vaches, chevaux, ânes, volatiles, etc...
Ma façon de m'en tirer ? étant bouddhiste depuis 20 ans, je tue en pratiquant la pleine conscience : concentré sur ce que je fais, et sur ma respiration, et sur l'instant présent de cette mise à mort, cet acte n'est jamais banal ni machinal pour moi.
Ainsi je me protège du coté corrosif de l'euthanasie pour celui qui en pratique beaucoup. A ce moment là + qu'à tout autre j'essaie d'aimer les gens, même ceux que je prends en tant normal pour des sales cons...
Si j'accepte de pratiquer l'euthanasie, pour quelques instants j'accepte intégralement les maitres... il m'arrive plusieurs fois par trimestre de refuser l'euthanasie parce que les motifs ne me semblent pas acceptables...
Il m'arrive aussi de pratiquer l'euthanasie uniquement parce que je sais que c'est ça ou un coup de fusil du propriétaire de l'animal... Dans ces cas là, je chasse le maitre avant de me débrouiller seul avec le chien (ce qui m'a déja valu 5 jours aux urgences pour septicemie par simple morsure d' un chien désemparé...)
Il m'arrive aussi de pratiquer l'euthanasie plus tôt que je l'aurais fait pour mon animal, parce que je sens le maitre à bout, incapable d'en supporter + (une longue agonie) dans ce cas je sens parfois que je peux prendre les rênes et dire au maître : protégez vous, n'allez pas risquer un infarctus ou un avc, il faut tout arreter maintenant.
Parfois, je sens les couples très divisés. dans ce cas là, toujours j'impose 2 ou 3 jours de réflexion : je montre à 1 partenaire que l'autre n'est pas prêt...
Voilà, à chaud, quelques détails sur mon vécu de cet aspect de ma profession. savez vous qu'en Europe, vétérinaire est une des professions ou il y a le + de suicides (vers 40 ans) ? nous avons ce qu'il faut, nous savons nous en servir, nous avons une idée plutôt positive de l'euthanasie, et... nous sommes souvent surmenés"".
° Pour accompagner ces lignes touchantes, j'ai placé en première position du widget : Thomas Dutronc : Veish a no drom, de l'album "comme un manouche sans guitare" °
Rose
28 commentaires -
Par leschatsdumaquis le 4 Juin 2008 à 15:17
La mort d’un animal aimé confronte à un chagrin parfois insurmontable
Comment traverser cette période délicate de deuil ?
Un sujet tabou :
Lorsqu’un animal meurt, c’est un deuil, comparable à celui qui se vit lors du décès d’un être humain. Pourtant, la douleur particulière ressentie à la mort d’un animal reste presque un sujet tabou. N’est-ce pas faire preuve de "sensiblerie", dans ce monde où tant d’êtres humains souffrent et meurent ? Pourtant, cette souffrance bien réelle doit être vécue pour ensuite pouvoir être dépassée.
Mort dans la dignité - L'euthanasie :
Face à un animal malade ou très âgé, l’euthanasie est une option fréquente. Décider d’abréger les souffrances d’un animal aimé n’est pas facile. Une euthanasie est une décision concertée entre le vétérinaire et le propriétaire. L’évaluation de la souffrance de l’animal permet de prendre une décision.
Elle s’impose quand l’animal malade risque l’étouffement, ne peut plus se lever ni bouger, ne vous reconnaît plus, mais aussi quand on estime que son état le rend profondément malheureux (c’est le cas des chats qui n’arrivent définitivement plus à être propres) et là son regard ne vous trompera pas...
Pour prendre la décision, le fait de se mettre à la place de l’animal constitue une aide ; de voir le monde avec ses yeux à lui, afin de vous rendre compte si sa vie lui procure encore du plaisir ou s’il se trouve trop souvent placé dans des situations insupportables. Pour décider du moment opportun d’une euthanasie, le conseil du vétérinaire est précieux. En général, les maîtres qui ont été associés aux décisions tout au long du traitement d'une maladie ou d'un handicap ont moins de difficultés apparentes à accepter l’inéluctable.
Il est préférable de choisir l’euthanasie à domicile pour que l’animal soit auprès de ceux qu’il aime. Autant pour les animaux que pour leurs maîtres, cela permet d’échapper au stress du déplacement et, pour l’animal, de se trouver dans un lieu mal-aimé.
L’acte d’euthanasie doit s’effectuer dans un environnement le plus serein possible. Il est administré à l’ animal un médicament par voie veineuse de façon indolore qui va l’endormir de façon poussée. Très rapidement son cerveau va se déconnecter, puis son cœur va s’arrêter. Le choix est laissé au propriétaire d’assister ou non à l’acte. Il est préférable d’y assister car cela évite de laisser des questions en suspens sur les derniers instants de la vie. Bien souvent, l’euthanasie est alors mieux vécue par les propriétaires.
Après l'euthanasie : c’est un moment très important qui ne doit pas être bâclé. Rester seul avec son compagnon pour lui faire ses adieux. Surtout s’il a été décidé de confier le corps au vétérinaire. La préparation du corps pour l’incinération est ensuite effectuée en dehors de la présence des maîtres, sauf sur demande de ces derniers.
(Il existe aux Etats-Unis des unités de soins palliatifs pour animaux de compagnie pour les propriétaires qui refusent l’euthanasie).
Les rituels qui aident à faire le deuil :
Comme pour tout être cher, les rituels aident à dépasser la douleur et faire le deuil, que l'animal ait été endormi ou qu'il ait été victime d'un accident. Enterrer l’animal et fleurir sa tombe, allumer une bougie après sa mort et la laisser se consumer jusqu’au bout, graver son nom sur de belles pierres et les poser sur la terrasse ou dans le jardin, mais aussi simplement se souvenir des bons moments passés ensemble, les évoquer ou les écrire rendent hommage à l’animal et reconnaissent son existence. Une idée originale : planter un rosier et saluer chaque éclosion de fleurs, symbole de vie et de renaissance. Au fil du temps, le deuil permet non pas d’oublier, mais de transformer la douleur en souvenir. Ensuite, il est essentiel de pouvoir parler de sa souffrance ; si vos proches ne sont pas réceptifs, demandez à votre vétérinaire s’il peut vous consacrer un moment. Et contactez les associations d’aide, les lignes d’écoute pour deuils d’animaux, les nombreux forums.
Comment en parler aux enfants :
Aussi liés que leurs parents à l'amour porté à l’animal, les enfants font souvent face plus facilement au deuil que les adultes. Pour cela, ils ont besoin de voir, de savoir, de comprendre, d’être avec. Accompagner la fin de l’animal est nécessaire : inutile de faire des cachotteries à l’enfant, qui risque ensuite de remettre en cause la confiance qu’il vous porte. Ne lui cachez pas plus l’état de l’animal, le sort qui l’attend que vos propres émotions. Par contre, il n’est pas forcément souhaitable qu’un enfant assiste à l’euthanasie d’un animal. Mais associez-le aux rituels funéraires : l’enfant peut faire un dessin qu’on enterre avec l’animal ou qu’il posera sur sa tombe, par exemple. Ou bien réciter une petite prière pour l’animal le soir. Quand l’enfant est un ado, soyez vigilant : la perte de l’animal qu’il a connu depuis sa plus tendre enfance peut être très douloureuse. Si vous le voyez ruminer des idées noires, l’aide d’un psychologue peut être utile.
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Je vous propose de... trinquer en hommage à Whisky qui nous a quittés il y a quelques jours. Son grave coryza chronique a eu raison de lui. Joëlle a pris la décision, avec le vétérinaire, de mettre fin à ses souffrances et il s'est endormi dans des bras qui l'ont choyé et aimé... Reposes en paix maintenant beau Whisky, ta vie sur cette terre n'aura pas été facile... Ce blog t'aura apporté une petite notoriété car ton nom, lors de ta présentation, avait appâté les connaisseurs :-)
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* Les superbes dessins à l'encre sont de Danielle BECK, artiste peintre animalier ; allez découvrir son travail. *
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