• LA VIE REVEE DES CHATS

    17414850-p.jpg

    Le sommeil et le rêve du chat ont beaucoup enseigné sur l’humain. Mais si le chat est un des mammifères les plus gros dormeurs, son sommeil n’a pas livré tous ses secrets.

    Le chat passe 4 heures de sa journée à rêver. Ce moment particulier est un troisième état, aussi différent du sommeil que le sommeil l’est de l’état de veille.

    C’est le chat qui a révélé l’existence de ce sommeil paradoxal appelé REVE. Jusque dans les années 1960, on pensait avoir à faire à une forme de sommeil léger. Il n’en est rien. Dans la phase de rêve le corps s’abandonne totalement mais le cerveau, quant à lui, est extrêmement actif.

    Le chat rêve et il rêve beaucoup. Des études scientifiques françaises ont montré que le cycle du rêve était de 6 minutes chez le chat, par période de 24 minutes de sommeil. Pendant cette phase, le chat répète des comportements propres à son espèce. Il prend une posture d’affût, se met à sursauter, manifeste des comportements d’agression, de peur, de rage et encore adopte une attitude de toilettage. Le rêve constituerait une répétition, pendant le sommeil, de nombreux mécanismes intégrateurs et moteurs. Nous faisons du sommeil paradoxal le mécanisme de reprogrammation des comportements innés : les comportements alimentaires, d’agression ou de défense, sexuels.

    La posture adoptée par le chat pour dormir dépend directement de la température ambiante. En dessous de 13°C, il adopte une position enroulée, la tête dans ses pattes. Il réduit ainsi au minimum les déperditions de chaleur de son organisme. Avec l’augmentation de la température, le chat adopte une attitude plus ouverte. Et au-delà de 21°C, le chat déplie ses pattes loin de la tête, dormant plus volontiers sur le flanc.

    Le sommeil recèle encore de nombreux mystères. Aucune raison n’explique véritablement pourquoi le chat est un si gros dormeur. Toute théorie et son contraire sont émis à ce sujet.

    Le chat consacre les deux tiers de sa vie à dormir, en moyenne 16 heures par jour. Cela peut aller de 13 à 18 heures par jour, la durée variant en fonction de la personnalité, de l’occupation et de l’âge du chat. Un chat âgé de 9 ans n’a passé que trois ans éveillé.

    Il a longtemps été suggéré que la durée du sommeil était liée au statut de l’animal, selon qu’il soit chasseur ou chassé. Ainsi les prédateurs, n’ayant pas à redouter une éventuelle attaque dans leur sommeil, pourraient se permettre de dormir beaucoup plus longtemps.

    Au contraire, une théorie plus récente appelée « l’inaction » est aujourd’hui invoquée. Même si certaines espèces animalières représentent des proies potentielles, elles seraient moins vulnérables dans leur sommeil que si elles étaient en permanence exposées aux prédateurs, en dehors de leur terrier ou de leur nid.

    D’un autre côté, il semble que les femelles lionnes, remplissant un rôle primordial de chasse, battent des records de sommeil allant jusqu’à dormir 20 heures par jour.

    Les félins ont un immense besoin de repos, peut-être parce qu’ils doivent être capables d’intenses efforts physiques en un instant, parce qu’ils consomment beaucoup d’énergie à arpenter leur territoire de chasse. Ce moment serait alors perçu comme un mode de conservation de l’énergie.

    « La plupart des mammifères ne dorment pas autant que le chat » souligne Desmond Morris, ce qui le place dans une catégorie à part, celle des chasseurs très efficaces. Le chat est si efficace dans l’obtention de sa nourriture qu’il économise du temps. Il gagne du temps supplémentaire pour dormir. Les chiens également sont des carnivores mais ils ont besoin de bien plus de temps pour chercher leur nourriture.

    LE REVE, CLEF D’APPRENTISSAGE ? :

    La fonction n’est pas davantage élucidée. Plusieurs hypothèses évidemment sont formulées depuis longtemps. Le rêve semble jouer un rôle important dans l’apprentissage et la mémorisation des tâches. Après un entraînement à l’apprentissage, la durée du sommeil paradoxal augmente de 30 à 60 %. Dès que l’animal a maîtrisé cette nouvelle tâche, le sommeil paradoxal, ce temps de rêve supplémentaire, disparaît. Le rêve permettrait de réactiver le système nerveux central, comme un contrôle et une stabilisation des câblages de façon à ce que l’animal ou l’individu soit prêt pour exprimer tous ses comportements.

    Autre variante, le rêve aurait pour fonction de renforcer le tempérament personnel, ce qui fait que chaque animal est un individu unique et différent. Dans tous les cas, il pourrait permettre au cerveau de reprogrammer ses outils pour apporter tout type de réponse comportementale. Le chat dans son sommeil renforcerait-il donc sa personnalité ? On comprendrait alors pourquoi ces êtres pleins de caractère et de détermination sont les champions de la sieste !.



    Partager via Gmail Pin It

    13 commentaires

  •  

     

    d9.jpg



    -   LE PHILTRUM   -


    C'est un point de réflexologie faciale fondamental à connaître qui est situé ENTRE LA BASE  DE LA TRUFFE ET LA LEVRE SUPERIEURE de votre animal.


    Il est très important et peut sauver la vie de votre animal.


    C'est un point à stimuler avec un doigt en cas de :

    réanimation
    *  tonification
    *  perte de conscience
    *  grande fatigue
    *  et de baisse imunitaire.


    En cas de besoin, il provoque le vomissement si vous le stimulez de façon prolongée, notamment si un corps étranger s'est coincé dans la gorge de votre animal.


    Si votre chien ou votre chat a avalé de travers, ou qu'un morceau de viande est resté bloqué dans sa gorge (ce qui arrive souvent chez les chats), si vous le voyez prostré, en train d'étouffer N'ATTENDEZ PAS : STIMULEZ FORTEMENT ce point de réanimation pendant quelques instants.


    En général, votre animal va recracher rapidement l'objet en question.


    Bien sûr, adaptez la stimulation à la taille de votre compagnon, fortement ne signifie pas la même chose sur un berger allemand que sur un chat (d'ailleurs, il vous le fera vite comprendre).


    Si cette procédure n'a pas fonctionné parce que l'objet est trop gros, emmenez d'urgence l'animal chez le vétérinaire le plus proche !


    Pour habituer votre animal à ce genre de séance, stimulez-le doucement pour l'habituer, d'autant que ce sera toujours bénéfique. Ainsi n'aurez-vous pas de problème à l'utiliser de façon plus musclée en cas de problème grave.


    Rose



    °


    **dessin d'Alfred DUBOUT** 

     

     

    Partager via Gmail Pin It

    23 commentaires

  •  

    chat-26.gif



    LE  CHOCOLAT... ATTENTION

    Comme chez le chien, le chocolat, ou plus précisément le cacao, est un poison pour le chat.

    Sa toxicité est due à une molécule contenue dans le cacao, la théobromine, qui ne s’élimine que très lentement chez les carnivores, contrairement à l’homme.

    Absorbée en trop grande quantité, on observe chez l’animal des troubles digestifs (vomissements, ballonnements, diarrhée, salivation…), cardiaques et nerveux (agitation, convulsions, coma…) pouvant conduire rapidement à la mort.

    La dangerosité d’un chocolat ou d’un aliment chocolaté dépend donc de
    sa teneur en cacao :


    Le chocolat noir est 3 à 4 fois plus toxique que le chocolat au lait
    alors que le chocolat blanc est inoffensif.


    Une demi-tablette de chocolat noir standard pourrait tuer un chien ou un chat de 4 kg.

    Si vous préférez le chocolat amer à 70 ou à plus de 80% de cacao,
    sa vie tient à quelques carrés !


    Heureusement, les cas d’intoxication au chocolat chez le chat sont exceptionnels tout simplement parce que, contrairement aux chiens, les félins ne sont pas attirés par le sucré. Cependant, ils aiment le lait, la crème, le beurre et les œufs et peuvent donc « fondre » pour une crème dessert, une boisson ou un gâteau, au chocolat.

    Prudence donc, d’autant plus qu’il existerait une toxicité par accumulation :
    une administration à long terme de petites quantités de cacao entraînerait
    des lésions cardiaques.

    Partager via Gmail Pin It

    5 commentaires


  • chat-72.gif

                                 LE TABAGISME PASSIF... VICTIMES EUX AUSSI...


    Les chats qui vivent dans des maisons où leurs propriétaires fument ont deux fois plus de chance que les autres chats de développer une forme mortelle de cancer de l'intestin, appelée lymphome félin.

    Première étude du genre, ces résultats ont été publiés cet été par des scientifiques de l'école de médecine vétérinaire Tufts en collaboration avec l'université du Massachusetts. "On a longtemps cru que la principale cause de lymphome chez le chat était le virus de la leucose", explique le Docteur Anthony S. Moore.

    En partageant leur environnement avec celui des humains, les chats sont exposés aux mêmes facteurs de risque que leurs propriétaires.

    Le chats sont concernés par le tabagisme passif, inhalant les fumées mais EGALEMENT PAR LEUR FOURRURE QU'ILS TOILETTENT QUOTIDIENNEMENT.

    Plus la durée d'exposition est longue en années, plus le nombre de fumeurs vivant dans la maison augmente, et plus les risques que le chat développe un cancer explosent, pouvant être multiplié par trois.

    Si les auteurs n'ont pas mis en évidence le mécanisme précis par lequel cette influence s'opère, ils rappellent que le cancer de l'intestin est le cancer le plus fréquent chez le chat.

    Les scientifiques indiquent également que cette relation est entendue aux enfants qui partagent le même environnement.


    tgc-smoke2.gif

    Partager via Gmail Pin It

    4 commentaires
  • chat-82.gif




    POURQUOI LA CASTRATION ?


    Deux chatons dans un fossé. Déjà atteints de la PIF. On essaie de leur apporter un peu de réconfort. On apprend que leur mère n’est autre que la chatte d’un particulier, qui devant cet embarras, s’est « débarrassée » de ses chats.

    Plus de 8 000 chatons naissent chaque jour en France…

    La plupart sont issus de portées non désirées, votre chat étant allé saillir la chatte de la voisine ou une chatte errante.


    Ces chatons sont déjà des victimes.

    Accidents de la circulation, malnutrition, maltraitance, empoisonnement, maladies, ils sont voués à la misère animale.


    Sachant qu’un couple de chats peut avoir une descendance de pas moins de 12 000 individus en 5 ans, tout possesseur d’un animal de compagnie se doit d’assumer sa responsabilité de propriétaire en ne participant pas à cette misère animale.

    La castration des mâles et la stérilisation des femelles est la seule parade.

    En raison des conséquences dramatiques que peut avoir la contraception orale, celle-ci est fortement déconseillée, ou sur une période très courte.

    Il est faux de croire qu’un chat a besoin d’être entier pour avoir une vie équilibrée. Outre le fait que la castration est bénéfique sur le vieillissement et la santé des animaux, elle rend votre animal moins nerveux, moins agressif, moins vagabond, moins perturbé, moins exposé au cancer notamment des mamelles chez la chatte. On a beau se le répéter, combien de nouvelles portées sont nées ce printemps que l’on aurait pu éviter ?

    Si vous avez un chat ou une chatte non castrés qui a accès à l’extérieur, c’est que vous acceptez de prendre en charge les centaines de chats nés au bout de deux ans seulement, autrement dit... vous pouvez leur construire un refuge entier !

    Si votre animal est castré, essayer de convaincre vos voisins et amis d’en faire autant.

    Si l'on admet qu'un couple de chats a deux portées par an, et que 2,8 chatons par portée survivent, leur descendance s'éléve à plus de 80 millions de chats aprés 10 ans :

    après 1 an -->  12

    après 3 ans -->  66

    après 5 ans -->  12 860

    après 7 ans -->  420 715

    après 9 ans -->  13 958 290

    après 10 ans -->  au dessus de 80 000 000.....

    Et si vous n'avez que des mâles, n'oubliez pas qu'ils peuvent faire des petits à toutes les femelles non stérilisées qu'ils rencontrent !

    Il y va de la responsabilité de chacun.



    Partager via Gmail Pin It

    3 commentaires


  • chat-queue.gif




    LE RONRONNEMENT


    Les chatons ont le ronronnement facile et inné : dès l'âge de 2 jours, ils émettent ce bruit en têtant leur mère, laquelle leur répond par un ronronnement continu, signe de détente et de bonne disposition de sa part.

    Le ronronnement est avant tout un comportement infantile, pas seulement parce qu'il est émis fréquemment par le chaton, mais parce qu'il est fondamentalement destiné à la mère, précise le professeur B. Denis de l'école nationale vétérinaire de Nantes. Un comportement que le chat adulte gardera plus tard à l'égard de l'homme qui, pour lui, est une sorte de "super mère".

    En offrant un abri, le couvert et sa protection à l'animal, le maître prendra en effet la relève de la mère chatte. Les chatons ne ronronnent pas tous avec la même conviction au sein d'une portée : les uns sont plus ronronneurs que d'autres, particularité que l'on retrouve chez les adultes.

    Certains chats, pourtant très familiers, ne ronronnent pratiquement pas. Minet ronronne dans des circonstances bien définies : quand par exemple vous sortez sa boite de croquettes favorite. Pourtant "aucun stimulus externe ne provoque immanquablement le ronronnement de l'animal si celui-ci n'est pas disposé à l'émettre".

    Le chat a toutefois besoin d'une présence familière pour ronronner : au moment de la préparation de son repas, quand il mange, au moment du toilettage. Excepté quand il est assoupi, l'animal qui ronronne témoigne la plupart du temps d'un intense besoin de contact et d'une certaine excitation.

    Sous les caresses, contact privilégié, le chat change d'attitude : il fait le gros dos, dresse sa queue, bouge alternativement ses pattes de devant, cogne et frotte sa tête contre la main de l'homme; un comportement superposable à celui que l'on peut observer chez le chaton.

    Pourquoi le chat ronronne-t-il aussi chez le vétérinaire ? Quand il est malade, blessé, souffre et aussi à l'heure de sa mort ? Il exprime ainsi son état d'infériorité et d'hyperexcitabilité, sa dépendance vis-à-vis de l'homme, une certaine inquiétude, le besoin que l'on s'occupe de lui, acceptant ainsi une fois de plus d'être protégé par cette SUPER-MERE à deux pattes que la domestication lui a donnée.


    -^..^-

    Chronique de M. WINCKLER sur France-Inter, octobre 2002 :
    Quand on pose une question, il faut s'exposer à ce que la réponse soit : on ne sait pas.

    En ce qui concerne les ronronnements du chat, c'est le cas. Car mine de rien, il n'est pas facile d'identifier un bruit aussi mystérieux que le ronronnement félin. On en est encore à formuler des hypothèses. La plus répandue voudrait que le ronronnement soit dû à la contraction très rapide des muscles du larynx et du diaphragme. Ces contractions feraient vibrer les cordes vocales. Une autre hypothèse serait que deux membranes situées derrière les cordes vocales serviraient d'organes vibratoires. Une troisième hypothèse fait intervenir la circulation sanguine : la veine cave, un gros vaisseau qui ramène le sang jusqu'au coeur vibrerait et sa vibration serait amplifiée par les cavités respiratoires : bronches, trachée et cavités des sinus.
    Si on ne sait pas comment, on sait à peu près pourquoi les chats ronronnent. Les chatons le font dès l'âge de 2 jours, en têtant leur mère, et pendant la toilette. Leur mère répond par un ronronnement continu, qui indique qu'elle est détendue et bien disposée à leur égard. De sorte que le ronronnement est à la fois un signe de bien-être (de la part du chaton), un signe sécurisant (de la part de la mère), et une manifestation de plaisir mutuel et réciproque.

    Le ronronnement peut également traduire un stress ou une émotion intense. L'émotion en question est habituellement agréable, mais pas toujours : certains chats ronronnent lorsqu'ils sont blessés, qu'ils donnent naissance à leurs petits et même alors qu'ils sont à l'article de la mort ! Selon les chercheurs, le mécanisme du ronronnement produirait des endorphines, une substance calmante de l'organisme, ce qui expliquerait pourquoi les chats ronronnent même lorsqu'ils souffrent.

    Mais le ronronnement est surtout un mode de communication entre félins, car les chats et les chattes ronronnent lorsqu'ils approchent un chat qu'ils considèrent comme dominant. Mais c'est aussi un mode de communication vis-à-vis de l'homme, et il témoigne de la dépendance de l'animal. De même que le chaton demandait à sa mère de s'occuper de lui : de même, devenu adulte il exprime auprès de l'homme en ronronnant le besoin de nourriture, d'affection ou de soins.

    La meilleure preuve c'est que le chat attire les caresses par son ronronnement et répond aux caresses par le même ronronnement. Cela dit, tous les chats ne ronronnent pas. Il y a de gros ronronneurs et de petits ronronneurs.

    Ce qui est plus étrange, c'est que le ronronnement du chat semble également bénéfique aux humains. Même s'il existe des allergies aux chats, on sait que les enfants souffrant de certaines maladies chroniques (rhumatismales ou cardiaques, en particulier) vont mieux lorsqu'ils ont un chat. Aux États-Unis, les détenus d'une prison ont été autorisés à accueillir et adopter les chats errants autour du pénitencier. Ils sont devenus un lien positif entre le monde carcéral et l'extérieur, ont redonné goût à la vie à ceux qui étaient à la limite de la dépression. Au canada, on a étudié aussi la possibilité d'admettre les chats en hôpital gériatrique et on a constaté que l'activité physique, l'humeur et les relations entre les personnes âgées, les autres patients et le personnel s'amélioraient.

    De nombreuses espèces, y compris les guépards et les lions, ronronnent également lorsqu’ils sont anxieux ou blessés. Des chercheurs estiment et supposent que ce doux murmure pourrait avoir une fonction précise : soigner les fractures et fortifier les os. Dans une étude encore non publiée, réalisée par l’Institut de recherches sur les communications des animaux sauvages, des chercheurs ont mis en évidence la fréquence sur laquelle la plupart des chats ronronnent. Elle se situe entre 27 et 44 hertz pour les chats domestiques. Cette fréquence correspond à celle qui semble aider les humains à la croissance et à la fortification de la masse osseuse. Si elle s’avère exacte, et si elle est vérifiée, cette découverte pourrait expliquer l’extraordinaire capacité qu’ont les chats à se remettre après des accidents et des blessures.

    *Merci à Alain pour sa participation à cet article.*

    Partager via Gmail Pin It

    16 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique